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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 05:59


Plus de 20% des députés devraient être sanctionnés pour absentéisme

Par LEXPRESS.fr, publié le 30/07/2013 à 16:14

Le site d'informations Slate a examiné de près l'assiduité des députés à l'Assemblée nationale et selon ses calculs, au moins 130 d'entre eux devraient pénalisés pour absences répétées aux travaux parlementaires. 

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Plus de 20% des députés devraient être sanctionnés pour absentéisme

Selon une étude publiée par Slate, plus de 20% des députés devraient payer une sanction pour avoir manqué trop de réunions de commission à l'Assemblée.

AFP/Joël Saget

En plein feuilleton sur la transparence (l'examen du projet de loi s'achèvera à la rentrée), un point, absent du texte, retient aujourd'hui l'attention: les sanctions infligées aux députés peu assidus aux travaux de l'Assemblée.

 

 

Seleon state.fr, 130 d'entre eux devraient voir leur indemnité de fonction (1420 euros mensuels) amputée d'au moins 355 euros. Explication: le règlement de l'Assemblée -article 42- prévoit qu'"au-delà de deux absences mensuelles (...) lors de la matinée réservée aux travaux des commissions" une retenue de 25% est appliquée sur le montant mensuel de l'indemnité de fonction. Cette retenue s'additionne en fonction du nombre de réunions de commission manquées.

 

 

Un autre type de sanctions est prévue par le réglement de l'Assemblée nationale - article 459: si un député assiste "à moins des deux tiers des scrutins publics", il perd un tiers de son indemnité de fonction. Moins de la moitié des votes et "cette retenue est doublée". Ces sanctions ne concerneraient que dix députés, toujours selon Slate.

 

 

La question de l'absentéisme des députés fait débat depuis plusieurs années. Dans un effort vers plus de transparence, des députés PS et UMP avaient introduit ces sanctions en 2008 contre les parlementaires absents des réunions de commission le mercredi matin.

 

 

En 2010, le collectif Regards citoyen avait estimé à 93 le nombre de députés à sanctionnerl .Mais combien le furent-ils vraiment? Impossible de le savoir. A Slate, l'Assemblée nationale indique qu'elle ne rendra public "aucun chiffre, ni aucun nom concernant les retenues dues aux absences". 


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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 04:59

 

Les banques font main basse sur l’épargne populaire

Le hold-up de l’été !

Par le groupe CRC / 23 juillet 2013


Cela n’aurait pas été écrit, nous ne l’aurions pas cru !


Mais voilà, en pleine canicule, un coup de froid est venu abaisser le taux de rémunération du livret A de 1,75 à 1,25 % et, dans la foulée, le Gouvernement, après avoir rencontré les dirigeants de la Fédération des Banques, a décidé de laisser à disposition de celles-ci rien moins que 30 milliards d’euros de l’épargne centralisée à la Caisse des Dépôts.


30 milliards d’euros, tout de suite, en attendant peut-être d’aller jusqu’à 50, pour que les banques daignent, enfin, financer les PME.


C’est étrange mais nous nous rappelons avoir, pour cela, créé une Banque Publique d’Investissement pour qui ces 30 milliards n’auraient sans doute pas été de trop… Aujourd’hui, ce qui est sûr, c’est que les banques vont pouvoir faire ce qu’elles veulent des 30 milliards d’euros d’encours du livret A et du livret de développement durable (un livret dont le rapport Queyranne recommande de fiscaliser les intérêts !), au motif qu’elles ne disposaient pas de marges de manœuvre pour « financer le développement des petites et moyennes entreprises », et ce, du fait de « contraintes prudentielles ».


Les règles de Bâle ont bon dos pour une BNP dont l’actif bancaire est de 1 900 milliards d’euros (presque le PIB de la France !), tandis que Société Générale est à 1 250 milliards, BPCE à 1 150 milliards et Crédit Agricole à 1 840 milliards, signe que nos banques ont largement de quoi faire pour financer les PME.


Ces quatre grands établissements gèrent donc un total de bilan représentant trois fois la richesse du pays et ils n’ont pas trente milliards d’euros pour les PME ? Et notamment leurs centaines de milliards de placements financiers, de produits dérivés, fruit de la fièvre spéculative qui les anime en permanence.


Il semble bien loin le temps où le Parti socialiste se battait, avec l’ensemble de la gauche, contre la banalisation du livret A, ressource dévolue à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux (c’était pourtant en 2008) Maintenant, il recule sur la centralisation de la ressource et laisse les mains libres aux banquiers.


Ni le logement social, ni les PME n’ont, depuis la distribution du livret A par toutes les banques, tiré le moindre avantage de la situation.


L’épargne populaire doit rester l’outil de construction du logement social, de la transition écologique, du développement social urbain, de l’égalité des territoires. Il faut renoncer au transfert des fonds du Livret A aux banques !

Publié dans ECONOMIE - FISCALITENATIONALEPOLITIQUE | Pas de Commentaire »

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 07:25
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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 08:04
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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 18:39
Royal : "Le non-cumul des mandats, tout de suite"

Interview - L'ex-candidate à la présidentielle, présidente de la région Poitou Charente, estime que cette promesse de F.Hollande, doit ëtre voté rapidement ....

 

 

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Ségolène Royal, qui publie Cette belle idée du courage (Grasset), revient sur la première année du quinquennat.

La France est en récession, Hollande a-t-il les bons outils face à la crise?

 


La question posée est celle de savoir si la France a les moyens d'un rebond. Dans mon livre, je dis qu'une personne humaine n'utilise que 20 % de son énergie, c'est la même chose pour un pays. Il faut remobiliser la France. Qu'on retrouve de la confiance, de l'espérance, qu'on soit entraîné sur de grands objectifs prioritaires. Il faut remettre en mouvement le moteur économique des PME, aller plus vite et plus loin dans la transition écologique. Beaucoup de bonnes choses ont été faites et beaucoup restent à faire.


La technostructure est-elle trop présente?
Elle pèse. Et c'est l'une des raisons de la résistance au changement. Quand on choisit la haute fonction publique avec des études payées par la nation, l'idéal serait de se tenir à ce choix. Les allers-retours entre le CAC 40 et les milieux financiers et le secteur public devraient être strictement réglementés. Certains se font un carnet d'adresses dans les cabinets ministériels ou la haute fonction publique et après retournent dans les secteurs à très hautes rémunérations. Dès lors comment toujours garantir que leurs choix soient vraiment faits dans l'intérêt général ? Avec le système de l'énarchie et des grands corps, la France est le seul grand pays dans ce cas… Comment mettre au service d'un pays le meilleur du public et le meilleur du privé sans collusion des rôles et mélange des intérêts ? Ce sujet mérite une vraie réflexion et une action."

 

"Il faut avoir la force de regarder dans chaque échec, l'ouverture de d'autres possibles"  

 

 

 

 

 

Le courage est-ce de tenir ses promesses ?

 
En effet et, par exemple, les Français apprécieraient tout de suite le non-cumul des mandats. Qu'on fasse voter maintenant cette réforme. C'est un engagement du PS depuis des années. C'était une promesse importante, appliquons-la dès les prochains scrutins et pas à la fin du quinquennat. Ce serait un signe fort de la mutation politique, un exemple de la politique par la preuve. La détermination on l'a. Le courage pour le faire, il doit l'être à l'Assemblée et au Sénat.

 


Chez les socialistes, notamment au Sénat, il n'y a pas beaucoup de courageux…

 


(Rires.) Ils vont le devenir, je n'en doute pas. Et certains de leurs arguments sont recevables. Les parlementaires pour garder un ancrage local pourraient conserver un mandat de conseiller municipal ou général, mais sans fonction de président d'exécutif territorial.

 


Cela vous avait coûté d'abandonner le Parlement pour la Région?


 
Bien sûr, ça m'avait coûté. Ce n'est pas évident de transmettre un mandat difficilement acquis et pour lequel on a énormément donné pendant vingt ans. Mais nous devons tenir cette promesse, c'est la morale politique. On ne peut pas bien mener deux mandats en même temps, cela réglerait la question de l'absentéisme parlementaire. Les collectivités locales en auraient plus d'efficacité et les pouvoirs du Parlement s'en trouveraient renforcés, tout cela c'est bon pour la démocratie. Le non-cumul est de plus un symbole, cela ne coûte rien, c'est important en période de crise.



Le gouvernement recule aussi parce qu'il ne veut pas faire face à de nombreuses législatives partielles…

 


Je propose que comme pour les députés qui deviennent ministres et qui ne peuvent plus cumuler, leurs suppléants deviennent automatiquement députés ou sénateurs s'ils choisissent le mandat local aux prochaines municipales. Sans passer par une nouvelle élection. L'obstacle constitutionnel devrait être levé si on rédige finement la loi.

 


 Je reste fidèle à ma région qui m'a toujours été fidèle" 

 

 

 

 

 

 

 

Avez-vous digéré votre défaite à La Rochelle?


 
Je ne revis pas les mauvais moments, il faut se délester des violences vécues pour avancer. Et comme le dit Stéphane Hessel dont je décris les épreuves : "La gaîté est la forme la plus aimable du courage." Il faut avoir la force de regarder, dans chaque échec, l'ouverture d'autres possibles.


Vous vous représentez aux régionales en 2015, vous ne voulez pas entrer au gouvernement ?

 
Je n'ai ni regret ni rancune comme le dit Dilma Rousseff, l'un de ces "passeurs de courage" comme je les appelle dans mon livre. J'ai une liberté de parole que je n'aurais pas si j'étais au gouvernement et je l'utilise pour faire avancer notre cause commune.

Pour l'instant, je suis en phase avec ce que je peux apporter, ce que je sens harmonieux et utile. Je reste fidèle à ma Région qui m'a toujours été fidèle et dans laquelle nous avons lancé de beaux et grands projets comme le Symposium international de la chimie verte la semaine prochaine.

J'ai une responsabilité à la banque publique d'investissement (BPI) que je veux voir réussir au service des entrepreneurs et des emplois qu'ils créent. Je ne quitte pas la politique, j'ai des convictions fortes, je ne les abandonne pas.


Croyez-vous au match retour Hollande-Sarkozy en 2017 ?

 
Je ne fais pas de politique-fiction. En politique, rien ne s'écrit à l'avance. Et comme l'a fortement dit François Hollande jeudi, le seul objectif c'est le moment présent pour sortir notre pays de la crise et donner aux Français des raisons d'espérer.


Cécile Amar et Bruno Jeudy - Le Journal du Dimanche

samedi 18 mai 2013

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 04:43

 

 Ségolène Royal en VRP de luxe de la Banque publique d'investissement

  segolene-royal-2249232_1350.jpg

  La Présidente de Poitou-Charentes fait le job. Avec conviction. Parfaite VRP de ce qu’elle appelle « cet outil de sortie de crise« , le principal dispositif financier du gouvernement pour « doper » les PME, en France et à l’export. Hier à Orléans, au conseil régional, une des étapes de son tour de France, conviée par son homologue François Bonneau et sa « ministre » de l’économie, Marie-Madeleine Mialot, la missi dominici de la BPI a parfaitement vendu ce dispositif tiré de la boite à outils de François Hollande devant quelques dizaines de chefs d’entreprises rassemblés par OSEO (un des trois organes anciens fondus dans la BPI avec le FSI, fond stratégique d’investissement et CDC entreprise)..

 

Lettre de Ségolène Royal - TIPER - Inauguration par Ségolène Royal d’une importante unité de méthanisation à Thouars (79)

 

 Inauguration de la plus importante usine de méthanisation du Grand-Ouest dans le cadre du Plan régional méthanisation 

 (60 projets réalisés ou en cours) 


Vendredi 26 avril, Ségolène Royal inaugure l’unité TIPER METHANISATION à Thouars, produisant 840 tonnes équivalent pétrole et traitant 80 000 tonnes de déchets agricoles.

Lancé et initié par la Région, ce projet innovant s'inscrit dans le Plan régional de développement de la méthanisation et constitue une opération phare pour le Poitou-Charentes et le Grand Ouest de la France. TIPER est l’illustration que la transition énergétique se construit par le local grâce à l'engagement des habitants, des entreprises et des élus locaux. C'est la concrétisation de la social-écologie. 

Le projet TIPER METHANISATION

Cette unité de méthanisation réunit 63 exploitations agricoles et 5 entreprises de l'agroalimentaire locales. Elleconstitue un atout pour le territoire, tant sur le plan des énergies renouvelables que sur le plan économique avec :

  • la production d'électricité équivalent à la consommation de 4 000 foyers (17 470 MWh/an d'électricité) ;
  • la production de chaleur équivalent au chauffage de 1 400 maisons de 100 m2 (840 tonnes équivalent pétrole) ;
  • l'évitement d'une émission de 6 900 tonnes équivalent CO;
  • la création de 4 emplois directs pour l'exploitation d'activités pour des entreprises régionales (construction et maintenance) qui vient s'ajouter aux emplois de 20 entreprises et à un architecte local mobilisés pour la construction de l'unité.

Par ailleurs, la Région Poitou-Charentes soutient 60 projets d'unités de méthanisation avec 22 unités à ce jour en fonctionnement, en construction ou en développement. Ils sont créateurs d'emploi et présentent les avantages environnementaux suivants :

  • production électrique équivalente à la consommation annuelle d'électricité de 23990 foyers hors chauffage électrique ;
  • production thermique équivalente à la consommation annuelle de 15 000 foyers (chauffage) d'énergies fossiles ;
  • gain d'émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) équivalent aux émissions annuelles de plus de  2 530 foyers.

 

Lettre de Poitou Charentes - Culture, 

Social-écologie, Francophonie, Google+ Poitou-Charentes,...

 

Edito de Ségolène Royal - L'unité de méthanisation de Thouars constitue un atout pour notre territoire

«  Ce vendredi à Thouars, nous allons inaugurer TIPER METHANISATION, première unité de méthanisation territoriale en Poitou-Charentes dotée d'une puissance importante (2126 KW électrique).

L'unité de méthanisation constitue un atout pour notre territoire, tant sur le plan des énergies renouvelables que sur le plan économique avec notamment :

- la production d'électricité  équivalent à la consommation de 4 000 foyers ;

- la production de chaleur : équivalent au chauffage de 1 400 maisons de 100 m2 ;

- l'évitement d'une émission de 6 900 tonnes équivalent CO2 ;

- 550 tonnes d'amno-nitrates (engrais de synthèse issus de la pétro-chimie) évités ;

- la création de 4 emplois directs


Soutenu par la Région à hauteur de 1,248 M€, ce projet innovant s'inscrit dans le Plan régional de développement de la méthanisation et constitue une opération phare pour le Poitou-Charentes et le Grand Ouest de la France. TIPER est la preuve que la transition énergétique se construira par le local grâce à l'engagement des habitants, des entreprises et des élus locaux. C'est la concrétisation de la social-écologie. ».

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 08:24

RIEN NE POURRA DANS QUELQUES MOIS SE FAIRE SANS L'ASSENTIMENT DES PEUPLES...

Abonnements numériques Humanité

5,00€

L'Europe des peuples nous appelle

NOUVELLE ÉDITION RÉACTUALISÉE:

  • Publie et décrypte le texte du nouveau traité européen.
  • Démontre en quoi le prétendu pacte de croissance est une coquille vide.
  • Révèle l’existence de deux règlements austéritaires baptisés « two pack » en débat au Parlement européen.
  • Montre que ce traité n’est qu’une passerelle vers un nouveau traité, déjà en préparation, pour museler les peuples.
  • Propose des États généraux européens pour refonder l’Europe.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et Député au parlement européen, démonte dans cet ouvrage la camisole de force dans laquelle les institutions européennes, de concert avec les marchés financiers, tentent d’enfermer les peuples pour longtemps. C’est l’austérité à perpétuité que prévoit le nouveau traité européen coécrit par M.Sarkozy et Mme Merkel.

Celui-ci a deux frères : le paquet de deux règlements qui fait de la Commission la police budgétaire, économique et sociale et le mécanisme européen de stabilité (MES), ce FMI européen. Ce livre les révèle, les décortique, en montre les conséquences terribles pour les peuples : souffrances sociales aggravées, recul considérable de la démocratie, vol de la souveraineté populaire.

Un système ultralibéral et totalitaire serait constitutionnalisé. Ces textes fracturent les idéaux de la République et conduisent à l’implosion de l’idée européenne. Le moment est sérieux et grave. Ce livre est un appel à la résistance et à lancer un processus unitaire de refondation de l’Europe.

Patrick Le Hyaric est directeur de l’Humanité et del’Humanité-Dimanche. Député au parlement européen, Vice-président du groupe de la Gauche unitaire, Gauche verte nordique.

Format : 13,5 X 21,5 à la française, dos carré collé, 254 pages

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 11:25
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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 09:54

 

Royal : "La Région sera toujours aux côtés d'Heuliez"

Le 12 avril à 06h00

     
 
 
Ségolène Royal a annoncé hier qu'il y avait deux repreneurs sur les rangs pour sauver Heuliez. Mais elle n'a pas cité de nom.Ségolène Royal a annoncé hier qu'il y avait deux repreneurs sur les rangs pour sauver Heuliez. Mais elle n'a pas cité de nom.. PHOTO/Photo Majid Bouzzit

Muette depuis l'annonce lundi du dépôt de bilan d'Heuliez, Ségolène Royal, la présidente de Poitou-Charentes, a estimé hier lors d'une réunion de presse que le sursis de six mois accordé à Heuliez SAS par le tribunal de commerce de Niort"prouve que la Région a eu raison de soutenir l'entreprise dans ses trois composantes", les voitures électriques, l'aéronautique et l'emboutissage, encore au centre des activités d'Heuliez SAS, "qui a une promesse de commandes par Volkswagen mais connaît un problème de transition". Ségolène Royal a remarqué que la Région "s'en est tenue" à sa décision de ne pas investir davantage dans Heuliez SAS que les 2,5 millions apportés cette année.


"Heuliez est au milieu du gué, ce qui est déjà une demi-réussite"


"Mais il y a aujourd'hui deux repreneurs [dont elle n'a pas cité les noms, NDLR] et j'espère le potentiel de commandes, et donc nous gardons espoir et bien évidemment la Région est très vigilante et sera présente."


"Dès que la commande Volkswagen va arriver, s'il y a un besoin pour acheter des matières premières ou des pièces détachées, la Région sera toujours aux côtés d'Heuliez, un des fleurons industriels de notre territoire", a promis la présidente de Poitou-Charentes, évoquant la possibilité de prêts remboursables à cette fin.


"C'est vrai qu'on attend une politique nationale plus offensive sur les mutations industrielles et qu'on subit de plein fouet la crise de l'automobile, mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras", a-t-elle ajouté, concluant: "Moi, je continuerai à me battre pour aider les entreprises sérieuses à réussir et à passer des caps difficiles." Comme elle est critiquée par la droite régionale pour la manière dont la Région a investi dans de telles entreprises, Ségolène Royal a considéré "qu'il y a deux catégories de gens en politique: ceux qui regardent les autres avoir des difficultés, qui laissent les entreprises couler, et ceux qui retroussent leurs manches comme [elle] le fai[t] pour aider les entreprises à subsister."


"Quand on fait le compte des entreprises que la Région a aidé à sauver, on est très fier du bilan, maintenant on ne peut pas tout réussir à 100%", a-t-elle dit, observant qu'"Heuliez est au milieu du gué, ce qui est déjà une demi-réussite".

TAGS Région Poitou-CharentesEntreprisesSégolène Royal
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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 10:56
Question taboue : que faisait Cahuzac chez les socialistes ?
 

Jérôme Cahuzac à l’Assemblée nationale, le 7 décembre 2012 (DESSONS/JDD/SIPA)

L’affaire Cahuzac provoque des débats passionnés. Ce jeudi matin, au cours de la conférence de rédaction de Rue89, j’en ai provoqué un en faisant part d’un malaise et d’une interrogation.

Je me demandais, comme beaucoup de gens que je connais de sensibilité de gauche, comment un homme comme Jérôme Cahuzac, avec tout ce que l’on sait de lui aujourd’hui, avait pu se hisser si haut au sein du Parti socialiste et du gouvernement issu de l’alternance.

En particulier, je faisais référence à l’article du Monde, mercredi, sur les amitiés de l’ancien ministre dans la mouvance d’anciens du GUD, l’un des groupuscules les plus repoussants et violents à l’extrême droite, aujourd’hui largement recyclé chez Marine Le Pen.

Des amitiés certes nouées par l’intermédiaire de la famille de son ex-femme, mais qui, selon l’article, se sont transformées en véritables liens amicaux au point de se lancer dans la boxe ou le vélo pour coller à la petite bande.

C’est dans ce cercle que se trouve, selon Le Monde, Philippe Peninque, l’homme qui a ouvert le compte de Jérôme Cahuzac à UBS en 1992, et qui est aujourd’hui conseiller proche de Marine Le Pen.

Incongruité culturelle

Je me demandais, au cours de notre réunion, comment on passait d’amitiés avec d’anciennes petites frappes du GUD à ministre socialiste, y voyant une incongruité culturelle qui me semblait choquante ; un parcours sans doute révélateur de l’opportunisme carriériste d’individus qui se retrouvent au PS comme ils auraient pu faire carrière à droite, du moment qu’ils y trouvent la perspective d’une ascension vers le pouvoir.

A ma grande surprise, sur ce lien entre des amitiés droitières et une carrière politique à gauche, je me suis fait traiter de « sectaire » par certains membres de la rédaction de Rue89, qui ne partageaient pas mon regard suspicieux, voire inquisiteur.

Une question de générations ?

La conclusion de la discussion fut de la livrer aux riverains pour élargir ce débat post-Cahuzac...

Est-ce un signe du fossé générationnel entre une époque marquée par Mai 68 et une époque plus idéologique, et les générations suivantes, moins clivées, moins marquées par une logique de confrontation ?

Ou est-ce plutôt le signe de l’évolution de la sphère politique, qui a glissé d’engagements militants à un choix de carrière, au risque d’y perdre une partie de son âme ?

Le formatage des élites

Ce carriérisme croissant a bouleversé la sociologie du recrutement du personnel politique, poussant au formatage par le biais des études et de l’origine. Les bancs de l’Assemblée nationale sont le reflet de ce formatage des élites, aux dépens de la diversité sociale et d’origine.

Cette évolution sociologique a également pour corollaire de brouiller les pistes sur le rapport à l’argent. Ça ne date certes pas d’aujourd’hui : l’ère Mitterrand a assurément ouvert les vannes et décomplexé les socialistes par rapport à l’argent, avec son cortège d’« affaires » et de manquements éthiques.

Le révélateur de l’affaire Cahuzac, c’est celui d’une époque, et d’un milieu social, qui considèrent par exemple que l’évasion fiscale – « optimisation fiscale » dans la novlangue de la finance – est un sport national et pas un crime, et que posséder un compte offshore, en Suisse ou aux îles Caïman, est un signe de bonne gestion et pas une participation à la folie financière au cœur de la crise actuelle.

Oligarchie ?

Pour que l’opinion ne tombe pas dans un détestable « tous pourris », les partis politiques, au premier rang desquels le PS qui a porté les espoirs d’une majorité de Français en mai-juin 2012 pour les ruiner en si peu de temps, doivent se demander comment ils en sont arrivés là.

Et se demander s’ils n’ont pas fermé les yeux de manière complice, voire coupable, sur des profils qui, derrière une compétence technocratique au demeurant discutable, sont porteurs de valeurs aux antipodes de celles qu’ils sont censés défendre dans leur fonction publique et élective.

Si Jérôme Cahuzac n’était que le mouton noir d’un corps social par ailleurs vertueux, l’affaire serait vite oubliée. Mais si, au contraire, il était le symbole d’une dérive plus grave, plus fondamentale, d’une partie de la classe politique vers des comportements qu’il faut bien appeler oligarchiques, le mal serait bien plus profond.

C’est ce malaise que n’arrivent pas à dissiper les dénégations au sommet, les explications outragées, les prises de distance hâtives avec l’objet du scandale. Chacun, sans doute, vit cette affaire Cahuzac à sa manière, et c’est ce malaise-là que j’ai tenté d’exprimer.

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