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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 06:11


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Arrêtez de défendre un bras-cassé de la Gauche dégénérée. Celle-ci est morte la nuit où on a trafiqué vos votes aux motions, j’étais dans la cour à découvrir la fraude. C’est celui-là même qui l’a organisé qui ose se présenter comme le roi de l’alternance ! Un présidentiable ça ! Que pensez-vous de l’abstention au MES qui vaut consentement ? On ne vous a pas entendue en dehors de la discipline de Delphine Baltho, Jean-Pierre Mignard, Jean-Louis Bianco, quelle désolation, vous avez tous abandonné le destin de l’Europe des peuples ! 


Les indignés ségolénistes dont je suis, regardent le basculement à gauche de bien des socialistes défroqués comme moi, ex adhérents à 20 € qui étaient entrés pour vous défendre et qui vous voient vous trahir sur vos propres idées ! Ils parcouraient les allées du meeting de Rouen !

Vous pouvez twitter tant que vous voulez ! Il n’en reste pas moins que cette équipe de campagne de vieux caciques qui ne veulent pas passer la main, Fabius en tête, managé par un strausskahnien aux ordre de l’omni absent mis en examen, qui a dirigé un FMI qui a plombé la Grèce, sont la honte de toute la Gauche.

 

Et je forme le vœux que cette imposture incarnée d’un loup du libéralisme déguisé en petit chaperon rouge de la lutte sociale-démocrate, qui ne veut pas de tenants de l’opposition dans les tuyaux de la République qu’il fait sienne à sa sauce, soit flingué d’une manière ou d’une autre, et si possible par un des outsiders entre Mélenchon, mon favori qui donne de l’espoir à vos idées, ou à défaut Bayrou, qui, même s’il est copié collé avec la politique d’austérité meurtrière défendue par votre candidat, a au moins l’honneur de tenir le cap de ses principes avec dignité. Le vôtre est une girouette qui interroge chaque jour le sens du vent pour adapter sa communication défaillante.

 

Pathétique de vous voir dans ce rôle de faire-valoir. A croire que le syndrome de Stockholm vous a gagné. Vous avez ainsi défait tout ce que vous aviez tissé comme vision politique d’une nouvelle société vertueuse, à laquelle vous tournez radicalement le dos aujourd’hui pour suivre un casseur à la petite semaine, qui joue à faire le président d’opérette. Cela pourrait faire sourire s’il n’amenait pas le déshonneur dans notre cœur de gauche.


Non les Ségolènistes n'ont rien oublier de vos trichereies au congrès de Reims, ou vous avvez voler la victoire à Ségolène Royal, dont F.Hollande fut l'instigateur de ce marché de dupe ... 

 

Comme ne 2007 F.Hollande pendant la campagne de Ségolène Royal alors qu'il était premier secrétaire du PS, a, avec sa cour d'éléphant soutenues critiques, sarcasmes contre Ségolène Royal pendant cette campagne présidentielle de 2007, pour ne pas qu'elle devienne Présidente de la France. Ce sont ceux là Hollande, Fabius DSK, les autres qui sont des néo libéraux attachés à la loi des Marchés financiers, comme Sarkozy, qui n'ont de gauche que la carte du parti; ceux là même qui nous ont jetés nous citoyens dans les bras de Sarkozy en 2007, F.Hollande a volé trois victoires à Ségolène Royal depuis 2006, il ne l'emportera pas au paradis en 2012.

 

Seul Mélenchon a toujours cette fidèle estime pour Ségolène Royal, il affirme d'aillleurs que le PS, va continuer de là détruire, à la rendre inutile ... mais lui, Mélenchon prendra volontier Ségolène dans son gouvernement à un très haut niveau, car pour lui elle représente la vraie gauche innovante, moderne écologique et Humaniste, alors "Oui !" nous les indignés Ségolènistes nous sommes là, la rage au coeur, nous voterons pour Mélenchon, afin que Ségolène Royal retrouve le niveau le plus haut qu'elle mérite au seing de notre République, celle d'aujourd'hui, non celle d'hier d'un vieux PS qui se meurt

Que dire aussi des 17 millions d'électeurs de 2007 de Ségolène Royal, qui ont été méprisés par le PS pendant cinq ans... Car à chaque fois que le PS, les médias se sont attaqués à Ségolène Royal, tous ces électeurs là se sont sentis insultés. Aussi ils attendent ce premier tour avec impatience, pour prendre leur revanche, en votant Mélenchon ou Eva Joly. Ils seront au moins certains ces 17 millions d'électeur, de voter contre Hollande, contre la rigueur, le néo libéralisme financiere qui nous a conduits dans cette crise.

 

Le 18 Mars sera l'anniversaire de "la Commune" ce jour là Mélenchon et le front de gauche, vous entraîne à reprendre la Bastille, pour mettre les fondations d'une sixième République avec une assemblée constituante. Rendre la République, le parole au peuple, qui pourra décider de son destin. Ce qui ressemble, et rassemble les citoyens, dans une démocratie participative, comme pendant cinq ans l'a fait Ségolène Royal en parcourant pendant cinq ana la France, pour le peuple avec le peuple.

 

Non ! Nous Ségolènistes par milliers nous ne suivrons pas les ordres de voter F.Hollande qui est un candidat plus proche de la droite, soutenu par Chirac et sa bande.

 

Nous voteront massivement dès le premier tour, pour Mélenchon, qui lui replacera Ségolène Royal à son plus haut niveau, si, il est élu, qui ne méprisera pas ses électeurs, comme l'ont fait le PS depuis cinq ans.

 

Voyez : "Les indignés Ségolènistes" par millions n'ont rien admis, ni oublier des outrages fait à Ségolène Royal, ce qu'ils veulent c'est être gouvernés autrement, par un président réellement à gauche, "Humaniste, le peuple d'Abord avant la Finance" notre choix sera massif au premiers tour le 21 avril, nous appeleons à voter Mélenchon.

 

En attendant ce 18/3 tous citoyens de toutes les gauches, Reprenons le Bastille avec Mélenchon, affirmons ce jour là , "Nos Désirs d'Avenir" d'une vraie gauche, qui n'est surtout pas de droite ...

 

Le 18/3, départ de la place Nation à 14 heures avec Mélenchon et le Front de Gauche ...

 

En avant la pour la Sixième République dans le futur gouvernement de J.L.Mélenchon; avec lui ce 18/3 Reprenons la Bastille, " Place au Peuple"



 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 06:58
 
Mélenchon à Marseille : "Le port va voter très à gauche"

Créé le 15-03-2012 à 21h04 - Mis à jour à 21h28      

Nicolas Chapuis
 Par Nicolas Chapuis

En visite aux représentants CGT des dockers à Marseille, le candidat du Front de gauche a séduit les travailleurs.

 
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Jean-Luc Mélenchon à Marseille le 15 mars 2012. (Nicolas Chapuis)

Jean-Luc Mélenchon à Marseille le 15 mars 2012. (Nicolas Chapuis)
SUR LE MÊME SUJET

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'Elysée, est allé jeudi 15 mars à la rencontre des représentants CGT des dockers et agents portuaires à Marseille, où il a salué la "jonction" entre les travailleurs et son parti, clé, selon lui, de son ascension dans les sondages.

"Ici, à Marseille, il y a deux choses qui comptent plus que tout : en premier l’OM, et en deuxième le port !" D’entrée, la réunion à huis clos entre Jean-Luc Mélenchon et la CGT portuaire de Marseille a un accent du midi. Pascal Galeoté, responsable syndical va même jusqu’à prendre les paris : "Si l’OM a montré que c’était possible de gagner contre Milan en ligue des champions, peut-être que vous allez nous montrer que c’est possible de gagner la présidentielle !"

Le candidat n’y entend rien en football mais peu importe, c’est le grand port maritime de Marseille (GPMM) qui compte pour lui. Quelques minutes plus tôt, dans une mise en scène savamment orchestrée, il a enregistré le ralliement de la CGT des dockers de Marseille. Il lui a fallu sept minutes montre en main sur les quais, pour s’afficher bras-dessus bras-dessous avec Daniel Manca, le secrétaire général.

Du groupe de journalistes massés devant un cargo, la question fuse : "Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est votre candidat ?" Il répond sans hésiter : "Oui !" Et l’indépendance des syndicats ? "Nous avons fait un choix, et on dit au dockers de faire le même choix que nous. "

Mélenchon, en terrain semi-conquis

Stéphane Stamatiou, secrétaire général des dockers de Fos-sur-Mer, abonde dans son sens : "Il y a dans ce qu’il raconte et ce que nous proposons des similitudes de projet. Ca fait plaisir d’avoir un candidat qui capte la souffrance des petites gens." Mélenchon, quelques minutes auparavant, s’est renseigné sur les conditions de travail des dockers. Il s’est même fait expliquer le "ganchou", l’outil symbolique du docker, le crochet qui servait à attraper les sacs de sucre.

Cette attention plaît aux syndicats. Alors quand on évoque les affinités supposées des dockers avec le PS de Marseille, Stéphane Stamatiou botte en touche : "Plus le score du Front de gauche sera haut, mieux les résistances de demain seront conduites."

Mélenchon marche donc en terrain semi-conquis. Dans la réunion à huis clos, il en profite pour s’informer sur la situation des dockers. Quand vient son tour de prendre la parole, il embraye sur "la planification écologique", le thème qu’il est venu porter à Marseille. Mais le message peine à passer auprès des délégués syndicaux réunis. "Il ne faut pas mettre en concurrence l’écologie et l’industrie", le reprend Pascal Galeoté. "Il y a un lobby pour l’écologie qui est très fort", prévient-il.

Mélenchon sait qu’il marche en terrain miné. Il choisit alors une autre stratégie. "Tout ce que vous me dites là, vous me l’envoyez, je vais en faire une synthèse. Les cheminots ont fait pareil. Et cochon qui s’en dédie vous m’entendrez sur ces sujets dans les jours qui viennent !" Les ouvriers portuaires du GPMM ravis d’avoir un porte voix dans la campagne, sortent le sourire aux lèvres de la réunion.

André Chassaigne hier, les dockers marseillais aujourd’hui, Mélenchon peut lui se targuer de réunir de plus en plus large dans son propre camp. Stéphane Stamatiou en est persuadé de son côté : "Vous verrez, le port va voter très à gauche !"

Nicolas Chapuis
 
Par Nicolas Chapuis
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 16:39

Jean-Luc Mélenchon : «Je serai le dernier président de la Ve République»

A 43 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat du Front de gauche est venu rencontrer des lecteurs au siège de notre journal à Saint-Ouen.

Entretien coordonné par Ava Djamshidi, Rosalie Lucas, Henri Vernet avec la collaboration d’Élisabeth Kastler-Le Scour | Publié le 10.03.2012, 08h58

Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), jeudi. Jean-Luc Mélenchon a affirmé que, s’il était élu, il instaurerait la VIe République.
Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), jeudi. Jean-Luc Mélenchon a affirmé que, s’il était élu, il instaurerait la VIe République. | LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC
Zoom

Pile à l’heure. Jeudi, à 14 h 30, Jean-Luc Mélenchon avait rendez-vous avec sept lecteurs du « Parisien »-« Aujourd’hui en France ». A peine arrivé au siège du journal, il pose un regard intrigué sur la grande imprimerie qui jouxte les locaux de la rédaction : « Je peux visiter ? » En dix ans de « Face aux lecteurs », seul le rugbyman Sébastien Chabal avait profité de son passage à Saint-Ouen (93) pour découvrir les rotatives.

 
L’EMPLOI, L'ECONOMIE

MAGALI GARIN-RESPAUT.
 Quelles mesures proposez-vous contre la précarité des jeunes 


C’est un sujet très politique, j’ai même fabriqué un mot, le « précariat », mélange de prolétariat et précarité. Si vous n’avez pas de CDI, on ne vous prête pas, on ne vous loue pas et ainsi de suite, toute la vie devient précaire. On a généralisé les contrats atypiques : 80% des embauches se font en CDD, il faut onze ans à un jeune pour décrocher un CDI. Désormais, cela concerne aussi les qualifiés, ingénieurs, architectes, etc. Parisot (NDLR : la présidente du Médef  a dit « tout est précaire dans la vie, même l’amour, donc le travail peut l’être ». Pour moi, mieux vaut partir d’un bon pas : l’amour, c’est toujours. Le précariat est une maladie abominable de la société. Nous devons l’éradiquer.


Mais comment cibler les jeunes ?

 
Il faut se garder de cette manie de penser la politique par catégories, les 18-20 ans, les 20 ans et un jour, les seniors, etc. Il faut une mesure radicale. Il y a 850000 précaires dans la fonction publique : on titularise tout le monde! Dans le privé, interdiction d’avoir plus de 5% de l’effectif en contrat atypique pour les grandes entreprises et plus de 10% pour les PME. Je supprimerai également le statut d’autoentrepreneur, arnaque de première grandeur.

JEAN-LUC BAKOWSKI. Etes-vous pour le maintien d’une TVA minorée dans la restauration, sachant que c’est un bon moyen de faire payer nos impôts par les touristes étrangers ?


La réduction de la TVA dans la restauration est partie de l’inégalité entre la restauration rapide et la restauration classique. Des gens de gauche ont trouvé ça génial. J’ai toujours trouvé cela stupide. Cela a coûté 3 Mds€ par an. La réduction du nombre de fonctionnaires, le plus grand plan social de ce pays — 150000 emplois supprimés — cela économise à l’Etat 500 millions par an. Autrement dit, la fleur que l’on a faite à la restauration a coûté six fois ce que rapporte la suppression des emplois dans la fonction publique. C’est un scandale. Cette TVA doit être rediscutée.


 

 





LA SANTE, LA FAMILLE

 

NATHALIE GALLOUIN. Un nombre croissant de personnes n’ont plus les moyens de se soigner. La santé est-elle une priorité pour vous ?

 
Bien sûr! Nous avions le premier système sanitaire du monde par la qualité de nos personnels, la capacité que nous avions à organiser un remboursement qui permettait de se soigner à temps. Mais des comptables à l’esprit étroit ont diminué l’encadrement sanitaire de la population. Tout cela fait que les gens renoncent, donc leurs maladies s’aggravent, et quand ils arrivent, c’est en dernière extrémité. Alors que faut-il faire? D’abord, beaucoup de prévention. Améliorer la condition sociale des gens, car le stress est facteur de dégradation de la santé. Il faut arrêter le système du paiement à l’acte qui n’est pas seulement une absurdité de gestion, mais une absurdité sanitaire. Enfin la carte de l’encadrement médical ne doit pas partir d’objectifs de comptabilité, mais d’objectifs de santé publique.

PIERRE BONJEAN. Vous supprimerez les dépassements d’honoraires ?


Oui, mais on peut avoir des méthodes encore plus vigoureuses. On peut avoir une médecine d’Etat, avec des maisons de santé dans lesquelles on va se faire soigner des pieds à la tête, où on est pris en charge comme une personne et pas comme un objet. Je vous fais grâce des bêtises de Mme Le Pen qui veut retirer l’aide médicale d’Etat aux gens qui ont une tête de clandestin. Mais alors il faudra prévenir les microbes qu’ils n’ont pas le droit de passer sur des gens qui ont des papiers!


NATHALIE GALLOUIN. Quelle politique familiale voulez-vous mettre en place pour remédier aux problèmes de garde d’enfant ?


Je suis favorable à ce qu’on les scolarise tous à 3 ans. Un enfant scolarisé jeune se socialise plus tôt. Pour les 0 à 3 ans, il faut un maillage de crèches suffisant. Cela coûte des sous, oui, mais à la fin cela rapporte du bonheur.


DOMINIQUE GANTELME. Que pensez-vous du mariage gay et de l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel ?


J’en suis partisan. Parce que ce n’est pas à la famille au sens traditionnel du terme que je suis attaché, c’est à l’amour que se portent les gens. L’amour est un sentiment, cela ne s’organise pas. Dans un couple homme-femme, vous n’allez pas regarder comment ça se passe, quelle est la forme de l’amour. Un couple homosexuel, c’est un couple d’amour.


Et cela passe obligatoirement par un mariage ?


Cela les regarde! Moi je suis pour que l’on autorise le mariage. A gauche, on n’a pas toujours été très clair sur le sujet. Il y avait beaucoup de conformisme. Pour moi, à chaque fois qu’on élargit le champ de la liberté, c’est pour tout le monde que ça va mieux.


Et l’adoption ?


Pour l’adoption, j’ai mis du temps. Ce qui m’a déterminé, c’est le principe d’humanité. Je me suis dit que le premier droit qu’a un gosse, c’est d’avoir des parents qui l’aiment. Et on peut penser que des parents qui l’aiment, ce sont des parents qui l’ont voulu.



L'IMMIGRATION, LA RELIGION

PIERRE BONJEAN. Vous avez parlé d’un Code de la nationalité. Que contiendrait-il? Et pourquoi vous le faites ?
Sur nos bâtiments, il est écrit : Liberté-Egalité-Fraternité. Mêmes droits, mêmes lois. Partout! Nous ne sommes pas d’une seule couleur, d’une seule religion. On se mélange comme personne d’autre. Nous détenons le record des mariages mixtes en Europe, c’est nous les plus forts…


PATRICK GOUPIL. Je ne dirais pas que nous sommes les plus forts, mais les plus nombreux. Ce n’est pas une force…
Moi je trouve que si! C’est une force du peuple français que de ne pas être raciste, méfiant, méchant. Je rêve d’un Code qui dise : tu nais en France, tu es français. Un Français sur trois a des ancêtres étrangers. Mon grand-père a été naturalisé, et il faisait lever tout le monde quand il y avait « la Marseillaise ». J’ai été deux fois sénateur, une fois ministre. Je vais refaire ma carte d’identité, et que me dit-on? « Votre grand-père, il était quoi? » Ils ne faisaient pas du zèle, mais appliquaient la loi. J’étais fou de rage… En France, une bonne partie des clandestins le sont devenus à cause d’une histoire de paperasse à laquelle plus personne ne comprend rien. Quand Mme Le Pen dit qu’il y a 200000 personnes qui rentrent en France, elle raconte des histoires. Tous les ans, 120000 personnes rentrent dans notre pays, et il en ressort 120000. Au milieu, il y a 60000 Européens qui vont et viennent.


Est-ce que vous régulariserez les sans-papiers ?


Oui. Parce que les gens qui travaillent et qui n’ont pas de papiers, cela revient à une délocalisation à l’intérieur du pays. Le Code du travail ne s’applique pas à eux et on peut les arnaquer à mort. On doit d’abord réprimer les trafiquants de main-d’œuvre clandestine.


Donc vous les installez en France. Et faut-il augmenter les lieux de culte, construire des mosquées supplémentaires ?
Pourquoi des mosquées? Il n’y a pas que des musulmans! Moi cela ne me dérange pas qu’il y ait des minarets à côté des églises. C’est la vie, il faut vivre ensemble. La question des prières dans la rue, c’est autre chose. Ce n’est pas une affaire de religion, c’est une affaire de circulation : on ne prie pas dans la rue, point. L’islam est la deuxième religion de France. Il faut de la tolérance, du respect mutuel. Vous savez, les musulmans français sont des Gaulois comme les autres.


LA CAMPAGNE

FÉLIX BOUILLOUX. En 1981, la gauche l’a emporté en étant unie grâce au programme commun…
C’est un magnifique souvenir. Mais pour qu’on refasse un programme commun, il aurait fallu que des conditions minimum soient respectées. Le PS prétend diriger les choses, seul. Aujourd’hui, c’est le social-libéralisme qui dirige le PS. Pour autant, cela ne va pas nous empêcher d’avoir une solidarité commune. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut sortir la droite du pouvoir et l’extrême droite devenue très contagieuse. En tout cas, plus je monte dans les sondages, plus François Hollande gauchit son discours, donc on sert à quelque chose! Et puis à la fin, j’espère lui passer devant!


MAGALI GARIN-RESPAUT. Pourquoi voter Mélenchon, puisque vos chances de l’emporter sont limitées ?


Autant mettre un bulletin de vote correspondant aux idées auxquelles on croit. Ça, c’est la démocratie, et pas l’actuel PMU politique où, à coups de sondages, on vous dit ces deux-là vont gagner. J’ai marqué des points formidables depuis que je suis entré en campagne. Il y a un an, on m’a traité de populiste parce que je dénonçais les riches et l’oligarchie. Aujourd’hui, tout le monde parle des riches et de les taxer. On parlait avec le Front de gauche des profits abusifs des très grandes entreprises, et aujourd’hui même Sarkozy prétend imposer un impôt minimum tellement c’est un scandale. Il y a quelque temps, tout le monde donnait des brevets de laïcité, de modernité à Madame Le Pen. Plus personne ne disait : « mais qu’est-ce qu’elle raconte ». On s’y est mis, et je lui ai pourri sa belle machine. J’ai ouvert la porte à coups de pied et maintenant tout le monde s’y met. Aujourd’hui, elle fait le coup de la viande halal, etc. Les gens ne savent pas trop ce que c’est, ils croient que c’est un truc bizarre. Arrêtons! L’islam ne s’attrape pas par la viande, et pareil pour le judaïsme. On peut dire ce mode d’abattage est cruel pour les bêtes, c’est ce qu’elle dit, mais c’est une mauvaise plaisanterie : elle est pour la peine de mort des êtres humains!


Si vous êtes élu président, quelles seront vos premières mesures ?


Convoquer l’assemblée constituante pour changer de constitution et instaurer la VIe République. Je serai le dernier président de la Ve République. Deuxième mesure, j’augmente le smic. Pas besoin de délibérer, c’est un décret du gouvernement. Enfin, je titularise les 850 000 précaires de la fonction publique d’Etat. Deux jours après, vous avez 850 000 personnes qui peuvent aller présenter un dossier pour avoir un appartement, obtenir un emprunt…


Et où iriez-vous fêter votre victoire ?
Maintenant tout le monde fait attention (rires). Je pense qu’il faut aller à la place de la Bastille car cela nous ramène à la longue histoire de France. Et la gauche y va à chaque fois qu’elle gagne.


L'HOMME

JEAN-LUC BAKOWSKI. Quels sont vos revenus ? 
6 200 € par mois comme parlementaire européen. J’ai une autre indemnité de fonctionnement, mais je ne mélange pas les deux caisses. Je possède ma maison de campagne dans le Loiret. Avec tout ce que j’ai fait dedans elle doit bien valoir 150 000 €. J’ai refait le toit il y a deux ans (rires). Pas moi-même car, à part peindre, je ne sais rien faire en bricolage. J’ai aussi acheté mon appartement à Paris, dans un arrondissement où le mètre carré est à 6 000 €, j’en ai 76 m. Ça doit faire 450 000 €. Je dois encore 120 000 € à la banque pour cet appartement. Voilà ce que je possède à 60 ans. C’est beaucoup par rapport à beaucoup de gens. Je suis le seul dans ma famille à avoir tout ça. Je ne vous cache pas que j’ai souvent été embarrassé de vivre bien pendant que d’autres vivaient mal. J’espère que cela vous paraît raisonnable.


Vidéo. Gêné de vivre bien, il ne supporte pas la misère





FÉLIX BOUILLOUX. Quel artiste correspond le mieux à vos valeurs ?
C’est trop dur ça (rires). Une semaine, cela va être un poète, celle d’après un philosophe, une autre fois un scientifique… En ce moment, je cite beaucoup Victor Hugo car ce sont les 150 ans des « Misérables ».


Présidentielle : recevez les résultats dans votre ville par email

Le Parisien

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 00:49

 

 

Discours au meeting de Rouen

Ce billet a été lu 4 580 fois.
 

Mardi 6 mars 2012, un grand meeting du Front de Gauche se tenait au Parc des expositions de Rouen en Seine-Maritime. Voici le discours que Jean-Luc Mélenchon y a prononcé devant les 10 000 participants présents.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 10:25
La retraite négligée par les candidats, sauf par Mélenchon

Pour une forte majorité de Français, la question des retraites est insuffisamment abordée par les candidats à la présidentielle ! Excepté par Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, favorable à la retraite à 60 ans.

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Selon le dernier sondage IPSOS-LOGICA pour Le Monde , 73% des Français considèrent que l'on ne parle pas assez des retraites. Parmi les rares candidats à en parler, Jean-Luc Mélenchon s’est clairement engagé à rétablir l’âge légal de départ à 60 ans.

Hollande reste flou sur la retraite à 60 ans

Ce faisant, le leader du Front de Gauche reste un des rares candidats à répondre à l’une des préoccupations majeures des Français, au moment où d’autres, qui avaient pourtant promis de le faire, avant de se parjurer, tel François Hollande, persistent dans le flou sur la question !

De fait, Hollande ou Bayrou demeurent enfermés dans la pensée libérale dominante, qui consacre la loi de la jungle tueuse d’hommes, comme système d’organisation des sociétés humaines.

Même si François Bayrou prône la retraite par points, un régime à la carte supposé permettre la liberté de choix de l’âge de départ, son principe s’écarte de la retraite répartition, dont la philosophie est de gommer les disparités et inégalités en instaurant la solidarité intergénérationnelle entre actifs et non-actifs !

Retraite à 60 ans : Sarkozy, Hollande et Bayrou sur la même ligne libérale

Un système que le Conseil National de la Résistance a mis en place à la Libération, alors que la France était exsangue et qui, malgré cela, a parfaitement fonctionné, contribuant à une amélioration sans précédent de l’espérance de vie et des conditions d’existence de plusieurs générations. Lesquelles, entre 1945 et 1980, ont ainsi pu profiter d’un repos et de loisirs auxquels ils n’auraient, sans ce progrès social, jamais pu accéder.

De surcroît, le temps libre dégagé a permis à l’industrie touristique de se développer considérablement, créant des millions d’emplois sur plusieurs décennies.

Hollande et Bayrou raisonnent trop en comptables, pas assez en politiques. Ils ne se différencient pas vraiment des promoteurs de la régression sociale, au premier rang desquels l’enragé Sarkozy, qui ne fait que favoriser ses amis assureurs privés, dont son propre frère Guillaume, patron d’une société privée, spécialisé dans les produits d’assurance retraite par capitalisation !

Pourquoi ce silence à propos de la retraite ?

Pourquoi, alors que le sondage d’Ipsos le révèle sans ambigüité, Hollande, Bayrou sont si discrets à propos de l’une des préoccupations majeures des 50 millions d’électeurs français ? Pour ne pas affoler le système libéral auquel ils ont fait allégeance et ne pas contrarier les intérêts privés !

Pourtant, toutes générations confondues, les Français attendent des réponses conformes à leurs aspirations ! Et pas seulement les plus concernés que sont les Français issus du baby-boom, âgés de 50 à 60 ans, qui sont immédiatement pénalisés par les lois iniques de novembre 2010, voulues par Sarkozy et son psychorigide Premier ministre François Fillon.

C’est à ce dernier, dans la continuité de Juppé, en 1993, que les assurés sociaux doivent la démolition méticuleuse de la retraite par répartition à partir de 2003, avec la complicité de François Chérèque. Heureusement, en 2010, le patron de la CFDT a pris conscience de son erreur grossière et du piège dans lequel l’extrême-droite ump sarkozyste l’avait fait tomber !

Jean-Luc Mélenchon pour la retraite à 60 ans tout de suite

Ce silence ne concerne pas Jean-Luc Mélenchon, promoteur de la 6ème république, lequel s’est engagé sans ambigüité à rétablir l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans :

« Je suis pour la retraite à 60 ans à taux plein et sans décote. Ce n’est pas parce que l’on vit plus vieux que l’on doit travailler plus longtemps. C’est une aberration. Si on vit plus vieux, c’est parce que l’on travaille moins. » TF1, « Parole directe », 20-02-2011

Sa proposition : Rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, soit 75 % du salaire de référence. La pénibilité de certaines professions sera prise en compte et donnera droit à des départs anticipés. Les retraites des salariés ne pourront être inférieures au SMIC.

Verdi

Mardi 6 mars 2012

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 10:07

 

  le 6 Mars 2012


Jean-Luc Mélenchon explique sur TF1 sa révolution citoyenne 

avec le sourire

 

Mots clés : FRONT DE GAUCHE  J.L.j;l;j;MELENCHON CANDIDALA PR2SIDENTIELLE DE éà&é,

 

 

Le candidat du Front de gauche était le second invité de Parole au candidat sur TF1 ce lundi soir. Malgré un temps de parole moindre et une heure de passage tardive, Jean-Luc Mélenchon a singulièrement tranché par son style décontracté et ses idées humanistes, avec Marine Le Pen, première invitée à qui était réservé le prime time, et qui, près de deux heures durant, a répondu avec autant d'approximation que de morgue aux questions posées par le panel de Français sélectionnés et par les journalistes. Voici les principaux extraits de l'intervention de Jean-Luc Mélenchon. 

 

  • Sur la proposition de loi de François Hollande de taxer les hauts revenus au-dessus d'un million d'euros à 75%

 "La proposition de François Hollande va dans le bon sens, mais pas assez loin. La question n'est pas de punir le riche mais d'organiser la règle de la répartition de la richesse. Nous instaurons donc un salaire maximum: salaires de 1 à 20 dans la fonction publique et pas plus de 360.000 euros par an. Au delà, tout part à l'impôt. Depuis sa proposition, il est beaucoup question de gens qui veulent partir de France. Nous, nous disons: on les poursuit, comme le font les Etats Unis, qui pratiquent une règle qui consiste à dire que tous ceux qui sont partis dans un autre pays doivent payer la différence entre les impôts qu'ils payent là-bas et ceux qu'ils auraient dû payer aux Etats-Unis. Il faut avoir un système cohérent, complet, pour que les mesures ne soient pas que spectaculaires. Il faut aller à la difficulté: le partage de la richesse. Ce que ne fera jamais Madame Le Pen. Elle ne s'attaquera jamais au capitalisme. Car pour elle, le problème n'est pas le banquier, mais l'étranger, celui qui n'a pas la même religion qu'elle… Si je suis élu, on partagera. Et ceux qui ne voudront pas partager de bon gré, on les obligera, par la loi. Dans les entreprises, il en ira de même."

 

  • Gouverner avec le PS

 "Nous nous y refusons. Ce n'est pas la stratégie de Hollande. Je pense qu'il se trompe car il vient de voir le cercle des conservateurs se mettre d'accord entre eux contre lui. Le Front de gauche est un rassemblement d'organisations, une force nouvelle, ascendante en ce moment. On n'a plus besoin d'un social démocrate un peu mou mou. Nous avons une force. Nous sommes indépendants et autonomes. La seule chose qu'on demande, c'est d'être utile. On veut faire battre la droite. Notre but n'est pas d'avoir des places, des strapontins. Nous sommes au service de la révolution citoyenne. La lutte continue après l'élection. Si nous faisons battre Sarkozy, la dynamique ira loin irrémédiablement. Et si le gens voient qu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent avec Hollande, ils viendront avec nous."

 

  • Lutte contre la délinquance

"Quand vous êtes victimes d'un vol à main armé, nous devons faire deux constats. Il y a un défaut d'organisation des services de sécurité, avec un niveau d'effectifs de police actuel qui est celui de 2002. Si Sarkozy est réélu, nous serons à la fin de son deuxième quinquennat revenu au niveau de 1997. Nous avons besoin de forces de sécurité. Il y a de la dépense publique envisager. La sécurité publique est incompatible avec la politique d'austérité

Ensuite, où vont les gens qui vous ont pillé? Ils vont vers un receleur. Et au bout de la chaine, vous avec le système bancaire qui fait circuler l'argent sale sans être puni. L'encours bancaire dans les paradis fiscaux d'une banque française dont je tais le nom, est supérieur à l'encourt des banques françaises en Espagne. Je veux qu'on s'attaque aux gros bonnets du système.

Ensuite, il y a trois principes. Premièrement, la prévention. On doit tout faire pour éviter que la jeune personne tombe dans la délinquance, car après, ça coute plus cher à la société. Deuxièmement, la répression, en tapant contre les gros bonnets car ils sont l'aboutissement des petits ruisseaux. Troisièmement, la réparation. Même s'il y a condamnation, la blessure psychologique reste. Cet aspect de la réparation psychologique doit être prise en compte."

 

  • Augmentation du SMIC à 1700 euros

 "On passerait de 9 à 11 euros d'euros brut. Cette idée sort de la CGT et de FO. Deux grandes centrales syndicales réclament la même chose, comme Sud. La répartition de la part du capital s'est déséquilibrée par rapport à la part des salaires. On a là une masse de richesse que l'on doit ramener. Et quand vous augmentez le smic, tous les salaires intercalaires augmentent sur 2 ou 3 ans. 

 

  • Minima sociaux et RSA

"Je suis pour qu'on puisse vivre d'une paye au dessus du seuil de pauvreté. Je n'ai qu'une hâte, c'est d'enlever le RSA, qui subventionne l'emploi, alors que l'on peut créer des dizaines de milliers d'emplois."

 

  • Formation professionnelle dès 14 ans

"Envoyer un gosse à la production à 14 ans, c'est ne rien comprendre à ce qui se passe. L'école et l'entreprise, ce n'est pas la même chose, et le gamin en ressort parfois deux fois cassé: par l'école et par le monde du travail auxquels il ne s'est pas adapté. Ensuite, il vient gonfler le nombre de ces jeunes que l'on dit perdu de vue." 

 

  • Aide scolaire et Education nationale

"Un peu d'amour, de fraternité, souvent améliore tous les résultats. Retenons-le et mettons-le au coeur de tout ce que nous proposons. Vous faites un travail de bénévole en soutien scolaire. Moi, ça me pose un problème. Normalement, c'est l'école qui doit fournir le soutien scolaire. Cela pose le problème de construire un véritable service public de l'éducation."

 

  • Les attaques contre Marine Le Pen

"J'attaque Madame Le Pen et l'extrême droite parce que toute ma tradition philosophique est républicaine. Il y a un état de sidération dans ce pays au sujet de Marine Le Pen. Elle est extrêmement dangereuse. Quand elle a mis le doigt sur le halal, elle a fait coup double, en posant derrière la question sur l'abattage casher. Les ennemis publics deviennent le musulman, puis le juif. Jusqu'en 1960, tout abattage se faisait par cette méthode. Et cette femme est par ailleurs pour la peine de mort. Ca ne lui pose aucun problème d'envoyer à la mort être humain. En revanche, la souffrance animale lui pose un problème inouï quand on tue une bête de cette façon!"

 

  • Changement de politique européenne

"Je crois au rapport de force. La France est la deuxième puissance du continent, bientôt la deuxième population. Vous croyez que l'on fait l'Europe sans nous écouter? L'Union européenne est notre oeuvre. Si la France dit on n'est pas d'accord, si l'on commence à faire voter chez nous ce pour quoi nous ne sommes pas d'accord, alors on nous écoutera. En Allemagne aussi la situation est intenable. 20% de la population active est dans la difficulté. Vous croyez que les Allemands ne souffrent pas comme nous? Moi je leur parlerai depuis la France. Regardez où nous en sommes en Grèce après neuf plans d'austérité. Là-bas, un Front de gauche émerge. Je dis donc aux Français, évitez vous neuf plans d'austérité et venez directement vers nous!"

 

-->A lire:

QUAND TF1 PRIVILEGIE MARINE LE PEN AA MELENCHON 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 10:55

CES NEO LIBERAUX CAPITALISTES, QUI VEULENT ENFERMER LA FRANCE ET TOUS LES PAYS EUROPEENS, DANS L'AUSTERITE COMME LA GRECE, ONT PEUR QUE LES GAUCHES REVIENNENT AU POUVOIR. ELLES Y PARVIENDRONT PAS LA FORCE DES PEUPLES EN REVOLUTION. LES FRANCAIS DES LE PREMIER TOUR  VONT S'UNIR POUR GAGNER ET VIRER SARKOZY DES LE PREMIER TOUR.

 

NOUS SOMMES EN DEMOCRATIE  LES PEUPLES  DECIDERONT LORS DU VOTE DU 22 AVRIL 2012,DE DE DEGAGER SARKOZY, LES SYMPATHISANTS DES GAUCHES UNIS, VOTERONT PAR SOLIDARITE EN POUR CEUX QUI SONT LES ABANDONNES DES MEDIAS, POUR MELENCHON OU E.JOLY, ILS PERMETTRONT AINSI A SES CANDIDATS, D'IMPOSER LEURS IDEES, LEURS PROJETS, A CELUI QUI SERA ELU AU SECOND TOUR, SANS DOUTE F.HOLLANDE ... CAR ILS VOTERONT POUR HOLLANDE AU SECOND TOUR.

 

LES DICTATEURS DE L'EUROPE CES CAPITALISTES, ONT DU SOUCI A SE FAIRE, CAR EN MAI 2012, LA FRANCE SERA FRANCHEMENT A GAUCHE ET NE SE LAISSERA PAS MANGER PAR LE COUPLE HORRIBLE DE MERKOZY, LES PEUPLES DECIDERONT DE RESISTER A CE MOMENT LA A CETTE POLITIQUE DU PIRE DE CES EUROPEENS NEO LIBRAUX CAPITALISTES.

 

MERKEL, MONTI CAMERON, UNE ENTENTE SECRETE MENEE CONTRE HOLLANDE 

 

Publié le 04.03.2012, 08h41 | Mise à jour : 09h09

La chancelière allemande Angela Merkel et ses homologues conservateurs italien (ici Mario Monti à gauche), espagnol et britannique se sont «engagés verbalement» à ne pas recevoir François Hollande, selon le Der Spiegel. 
La chancelière allemande Angela Merkel et ses homologues conservateurs italien (ici Mario Monti à gauche), espagnol et britannique se sont «engagés verbalement» à ne pas recevoir François Hollande, selon le Der Spiegel.  | Philippe Wojazer
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Tous ensemble contre F.Hollande? La chancelière allemande Angela Merkel, et ses homologues conservateurs italien, espagnol et britannique se sont entendus pour refuser de recevoir le candidat socialiste à l'élection présidentielle en France, François Hollande, affirme le magazine,Der Spiegel à paraître lundi. 

Samedi soir, le Parti socialiste a réagi: «Angela Merkel en fait trop !» a déclaré dans un communiqué l'un des secrétaires nationaux du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout en estimant qu'il est «peu probable» que le candidat socialiste demande à la rencontrer. 

«Ce boycott est à la fois peu amical, peu acceptable et peu rentable sur le plan électoral. Car l'hostilité de la chancellerie a peu de chance de trouver un écho positif chez nos compatriotes. Elle prend d'ailleurs un risque inconsidéré», écrit le responsable socialiste. 

Ils seraient «scandalisés» par la position européenne de François Hollande

Selon l'hebdomadaire allemand, Angela Merkel, le président du Conseil italien, Mario Monti, et le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, se sont «engagés verbalement» à ne pas recevoir François Hollande, que les sondages donne vainqueur de la présidentielle Française, selon Der Spiegel. Le Premier ministre britannique David Cameron s'est joint à eux.


D'après l'hebdomadaire, les dirigeants conservateurs sont «scandalisés» par la déclaration du candidat socialiste sur une renégociationdu pacte budgétaire de l'Europe., une pièce centrale du sauvetage de la zone euro. Le 6 février, Angela Merkel a apporté tout son soutien au président français Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection. 

Angela Merkel doit participer à un ou des meetings de Nicolas Sarkozy

Après un Conseil des ministres franco-allemand à Paris, elle a déclaré: «Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans car nous appartenons à des partis amis», en rappelant que le président sortant était venu lui prêter main forte en 2009, avant les législatives qui ont permis sa reconduction à la tête du gouvernement allemand.

Angela Merkel doit participer à un plusieurs meeting de Sarkozy,. François Hollande avait ironisé sur ce soutien, jugeant que le fait que N.Sarkozy ait "besoin"le fait que N.Sarkozy ait besoin de Merkel, en disait long sur sa "situation". «Si Mme Merkel veut faire campagne pour Nicolas Sarkozy, elle en a parfaitement le droit (...). C'est même une tâche rude qu'elle se donne car ça ne sera pas facile de convaincre les Français», avait-il plaisanté.

François Hollande avait demandé à être reçu par Angela Merkel, qui avait refusé de dire si elle recevrait à Berlin le rival socialiste de «son» candidat. Une rencontre a été évoquée pour mai, sans être confirmée ou infirmée. L'Election présidentielle française se tient les 22 avril et 6 mai.

LeParisien.fr 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:53
Sarkozy: quand la hausse du chômage s'accélère. la preuve de ce qu'il avance.


 


Nicolas Sarkozy a conçu la publication de ses propositions pour l'élection présidentielle d'avril prochain comme un spectacle. Comme elles sont rares, il les distille avec parcimonie. Il faudrait éviter de parler du bilan. 

Et pourtant, l'actualité l'y contraint. Ces derniers jours, le vacarme d'une campagne qui lui échappe nous a fait oublier de parler du sujet du jour, de la préoccupation du moment, le chômage. 

Coup sur coup, trois rapports édifiants ont été publiés sur le chômage en France.


Sarkozy: quand la hausse du chômage s'accélère.

  
Chômage générationnel 

Le premier,rlayé par les échosest un sondage de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) sur 14.000 adultes réalisée en 2006. Les résultats, bizarrement, n'ont été communiqués que la semaine dernière.  
  
La Dares a ses raisons que la raison ignore. On y apprend que « près de la moitié des actifs âgés de moins de 50 ans (45,7 % parmi ceux nés dans les années 1960 et 1970) ont déjà vécu une période de chômage ». Cela fait trente-cinq ans que la crise s'est imposée dans notre vocabulaire courant. Ce résultat est à peine surprenant. 
En 2006, date à laquelle a été effectuée l'enquête, près de la moitié des actifs âgés de moins de 50 ans (45,7 % parmi ceux nés dans les années 1960 et 1970) ont déjà vécu une période de chômage. Un contraste saisissant par rapport à leurs aînés : malgré une carrière professionnelle plus longue, seuls 13,6 % des individus nés avant 1940 en ont fait l'expérience.
Le ravage des heures supplémentaires 
Le second rapport est une analyse des heures supplémentaires au dernier trimestre de l'an passé. C'est une catastrophe. Elles ont encore progressé. Et le nombre d'embauche du secteur privé a encore baissé. La nouvelle tombe au plus mal. Toute la semaine, le candidat sortant a développé sa dernière idée, une variante déjà connue du « travailler plus pour gagner plus » appliquée à l'Education nationale: proposer 40% d'heures supplémentaires aux enseignants du secondaire contre une augmentation de 25% de leur traitement. 
  
Au dernier trimestre 2011, la défiscalisation des heures supplémentaires a coûté  795 millions d'euros au 4e trimestre 2011, «ce qui correspond au total à 190 millions d'heures supplémentaires en données brutes, non corrigéedes variations saisonnières ». Le nombre d'heures supplémentaires a progressé de 3,5% sur un an, dont +1,9% au dernier trimestre. 
  
Sur la même période, les déclarations d'embauches d'une durée supérieure à un mois réalisées par les entreprises du secteur privé, hors intérim, ont chuté de 3,9% par rapport au trimestre précédent. 
  
Au total, le nombre d'heures supplémentaires a atteint 738 millions en 2011, contre 706 millions en 2010, et 738 millions en 2008. 
  
Chômage de masse 
Le troisième rapport, publié le 24 févrie , émanait de la Dares. Il fut à peine l'objet d'une brève ici ou là. La Dares communiquait le nombre d'inscrits à Pôle Emploi en janvier 2012. 
  
Le nombre de sans-emploi (catégorie A) a encore progressé, +13 400 en janvier, pour s’établir à 2.861.700 personnes en France métropolitaine fin janvier 2012. C'est moins qu'à l'automne ou en décembre, mais c'est bien davantage qu'en janvier 2010, une période plus comparable, où le nombre de sans-emploi avait... baissé de 19 000.  
  
S'ajoutent les demandeurs d'emploi à activité partielle (catégories B et C), soit 1,40 millions d'inscrits, en légère baisse), et et les 609.300 demandeurs dispensés de recherche (en hausse).Au final, Pôle Emploi comptait donc 5,1 millions d'inscrits en janvier dernier.  
  
L'ancienneté moyenne d'inscription a augmenté de 3 jours, pour atteindre 461 jours ! La part des demandeurs inscrits depuis plus d'un an a franchi le seuil des 38%. 
  
Hors allocation de formation, la part des inscrits à Pôle emploi qui reçoivent une indemnité est de 49,5%, soit 2,4 millions de personnes. Quelque 343.000 d'entre elles émargent au RSA. 
  
Plus inquiétant, le chômage progresse parce que le nombre d'entrées à Pôle Emploi est plus important (585.000 en janvier 2012, soit 25.000 de plus qu'en janvier 2011). Les sorties, elles, sont stables à 499.000. Les radiations et cessions d'inscriptions pour défaut d'actualisation représentent toujours la moitié des sorties d'inscription (soit 247.000). 
  
Début février, Nicolas Sarkozy avait à nouveau avancé le nombre de 500.000 offres d'emploi non-satisfaites. On peine a trouver . Relevons d'abord qu'en janvier, Pôle emploi a collecté 271.000 offres, dont seulement 40% qualifiées de « durables » (plus de 6 mois); notons aussi que, toujours en janvier, quelque 236.000 offres ont pu être satisfaites. 
  
Nicolas Sarkozy voulait vendre sa proposition de référendum sur la formation des chômeurs. Son idée, encore floue et pas explicitée dans ses documents de campagne (*), serait de contraindre les chômeurs à suivre une formation puis de les contraindre à accepter une offre correspondant à cette formation. 
  
Autre proposition du candidat sortant, faire travailler les bénéficiaires du RSA, à raison de 7 heures hebdomadaire obligatoire. Une mesure, non financée dans le projet mal connu du candidat Sarkozy, qui coûterait entre 800 millions et 1,5 milliards d'euros par a .  
  
A fin janvier 2012, Pôle Emploi enregistrait 726.000 bénéficiaires du RSA dans ses registres, dont les trois quarts (soit 540.000) ne déclaraient aucune activité même partielle (catégorie A).  
  
Sarkozy allait-il tous les forcer à ces 7 heures hebdomadaires ? 
  

  
  
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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 10:26

FRANCOIS HOLLANDE S'ENGLUE DANS UNE FISCALITE D'AUSTERITE ET DE RIGUEUR, APRES QUE LE SENAT A MAJORITE SOCIALISTE S'EST ABSTENU, SUR LE PACTE DICTATORIAL BUDGETAIRE DE L'EUROPE, QUI NE DIT RIEN CONSENT ...

(relire cette article sur: www.avenir56.over-blog.net : Qui ne dit rien consent ...)


En signant l'abstention, le candidat du PS F.Hollande nous engage dans une rigueur, un austérité, une dictature, dont les peuples auront du mal à en supportées les consécences désastreuse dans leur vie courante. Comme pendant la crise de 1929, nous amllons dans ce sens, vers une Révolution, ou un troisième conflit mondial.

François Hollande n'a qu'un bâton de pellerin, c'est celui de la fiscalité, dans tout et pour tout on reconnaît bien là le conservatisme d'un vieux PS, qui n'a jamais su innover, réinstaurer une autre politique que celle que nous supportons depuis la dernière guerre.

 

Les ultra libéraux européen dont Hollande soutien "l'Economie de marché," nous ont conduits avec cette politique dans le mur de cette crise, ils en sont les instaurateurs sans l'avis des peuples, et comme en 1929, ne reconnaissant pas leurs erreurs, ils ne changeront pas de chemin, ils nous conduiront donc dans le cahos mondial, comme lors de la crise de 1929, qui elle s'était terminée par la seconde guerre Mondiale.

 

Il est consternant que tous ces gouvernant des gauches Européenne se laisse manipuler par les droite ultra libérales. Le capitaliste est en train de détruire "Les Humains" à coup de capitalisme qui n'en a jamais assez...

 

Il y a pourtant d'autres façons de sortir de cette crise, d'autres pays l'ont fait, san s'endetter, le Brésil, l'Equateur, l'Islande, l'année dernière, même la Belgique, a remboursées ces dettes sans aucun emprunt ... bien d'autres pays encore,  ont accepter de tourner le dos à cette politique destructrice de nos sociétés, s'en sont merveilleusement sortis, sans austérité ni rigueur, ave de plus une forte croissance.

Merksarkozy, sont comme Hitler en 1936, ils s'imaginent les entraîneurs de cette politique, qu'ils appliqueront jusqu'à notre mort s'en suive, à travers un immense conflit mondial, comme en 1939.

Hollande est un fiscaliste, mais la fiscalité modérée est indispensable, Sarkozy, qui a en 5 ans ajouté à notre vie quotidienne 51 taxes supplémentaires, si le candidat de gauche en ajoute sans supprimer les autres sarkozyennes, nous allons droit dans l'abîme. 

Hollande qui veut taxer les assurances vies, comme on taxe un patrimoine immobiler, envoient ainsi tous les petits porteurs investisseurs de L'assurance vie dans les choux... Voici une fois encore un candidat de gauche, UMPS. 

 

Je vous invite ici à prendre connaissance, de cet article paru dans la Tribune ... Qui dénote bien que Hollande n'a qu'un seul programme la fiscalité ... TROP DE FISCALITE TUE L'ECONOMIE...

 

NOUS RISQUONS DE NE JAMAIS VOIR LA CROISSANCE VENIR ...

 

  

 

Copyright Reuters
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latribune.fr avec AFP

François Hollande avait déclaré lundi soir vouloir soumettre l'assurance vie au régime commun de l'impôt sur le revenu. Une position de principe confirmée le lendemain par Michel Sapin. Ce jeudi, l'ancien ministre de l'Économie déclare au contraire que la fiscalité restera inchangée après huit ans de détention.

Si ce n'est pas une reculade, cela y ressemble. Lundi soir sur TF 1, interrogé par Laurence Ferrari sur la question spécifique de l'assurance-vie, François Hollande avait déclaré  qu'elle serait soumise au régime fiscal commun, c'est à dire l'impôt sur le revenu. Une déclaration confirmée le lendemain à la Tribune par Michel Sapin, en charge du projet du candidat PS. Ce jeudi, Michel Sapin a, au contraire, déclaré à l'AFP que le PS "n'envisage pas de modifier les modalités d'imposition des contrats d'assurance-vie détenus pendant plus de 8 ans". Certes, "François Hollande tient beaucoup à l'application du principe de justice fiscale qui est que les revenus du capital doivent être taxés comme les revenus du travail", dit l'ancien ministre de l'Economie.

Sanctionner les retraits avant huit ans de détention

"Mais ce principe doit être adapté à la spécificité de chacun des placements et de chacun des outils d'épargne. S'agissant de l'assurance-vie, il paraît légitime lorsque cet outil d'épargne est utilisé à court terme - moins de 8 ans - que le principe soit appliqué intégralement", a-t-il indiqué. Autrement dit, que les intérêts de ces placements soient soumis au barême de l'impôt sur le revenu, qui varie de 5,5% à 14%, 30% ou 41% actuellement selon les tranches d'imposition, voire de 45% et 75% si le PS introduisait ces deux taux supplémentaires. Cela ne concernerait que les nouveaux contrats, souligne Michel Sapin. Actuellement, les épargnants ont tout intérêt à conserver leur contrat d'assurance-vie pendant au moins 8 ans, période de détention à partir de laquelle la taxation des produits de ce placement est plus douce, à 7,5%. Un retrait avant quatre ans de détention s'accompagne d'une taxation de 35%, qui baisse à 15% entre 4 et 8 ans.

Or ces derniers mois, beaucoup d'assurés ont ponctionné leur contrat avant terme. Selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), 74% des rachats effectués sont partiels et 48% du total des retraits sont liés à un besoin de consommation.

Une épargne longue au delà de huit ans

"Au-delà de 8 ans, il s'agit d'une épargne longue, qui est utile à un grand nombre de Français et utile au financement de l'économie française, et compte tenu de cette spécificité, François Hollande ne propose pas de modification des modalités d'imposition", affirme aujourd'hui Michel Sapin .C'est-à-dire qu'au-delà de 8 années de détention, les intérêts continueront d'être taxés à hauteur de 7,5% pour toutes les personnes imposables et que l'abattement de 4.600 euros par personne sera conservé.  "L'assurance-vie sera soumise au barème de l'impôt sur le revenu" avait indiqué lundi à La Tribune Michel Sapin,  sans faire de différence entre le court et le long terme. "Nous ne prévoyons pas de maintenir des abattements exonérant le fruit de ces placements", avait-il poursuivi. Ces propos, synonymes de durcissement de la fiscalité de l'assurance-vie, avaient été mal accueillis par les assureurs, qui y voyaient une atteinte à ce placement adopté par 17 millions de ménages français.
Déjà l'an dernier, ce support d'épargne était la cible d'une taxe dans le cadre de la réforme sur la fiscalité du patrimoine. Par un lobbying appuyé, le Landerneau de l'assurance avait fait en sorte que ce projet soit éventé. Le lobby des assureurs aurait bien pu frapper à nouveau...

 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:27

 


17000 postes d'enseignants si la gauche arrive au pouvoir seront rétablis dans l'enseignement à la rentrée 2012.
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