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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 02:58



Et dire qu'il y a des gens pour se plaindre et manifester alors que le gouvernement et le Parlement sont en pleine action et travaillent au budget de la France pour 2011.

Et question budget, les dernières nouvelles sont excellentes pour le PMU & les courses hippiques mais aussi pour les chaînes de télévision privées.

On ainsi appris ainsi que dans le cadre des discussions sur la loi de finances 2011 actuellement en cours, le gouvernement a présenté vendredi, à son initiative un amendement à l'Assemblée nationale. Le texte qui a été adopté prévoit une baisse de la fiscalité sur les paris hippiques de 5,7 a 4,6% avec effet rétroactif au 3 août 2010.
La nouvelle aura de quoi réjouir la filière hippique puisque La Tribuneexplique que ce nouveau dispositif se traduira mécaniquement par un accroissement du bénéfice du PMU et donc de France Galop. Elle réjouira tous ceux qui comme Florence Woerth et ses amies défiscalisent, c'est à dire échappent à l'impôt citoyen, en achetant écuries et haras grâce à la loi TEPA votée par un certain Eric Woerth...

Mais Nicolas Sarkozy et son gouvernement ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Ils en ont profité pour faire un nouveau cadeau fiscal aux chaînes de télévisions privées. L’assemblée nationale a adopté la baisse de la taxe sur le chiffre d’affaires publicitaire des chaînes privées à 0,5%.

Cette taxe avait été initialement instaurée pour combler le manque à gagner de la fin de la publicité sur France Télévision. Le député PS Patrick Bloche a dénoncé "un cadeau aux chaînes privées". "On en est à la troisième décote", a-t-il souligné. Initialement, cette taxe avait été fixée à 3% mais en réalité ramenée à 1,5% puis ensuite à 0,75% en 2009...
C'est donc Martin Bouygues prinicpal actionnaire de TF1 qui doit se réjouir et qui ne doit pas regretter sa soirée au Fouquet's co  le livre blanc de TFI qui réclamait la fin de la publicité sur de la pub sur les chaînes publiques.

Si les nouvelles sont excellentes pour la bande du Fouquet's, elles le sont nettement moins pour le citoyen français.

Les Echos nous apprenaient le tarif de l''électricité pourrait enregistrer sa plus forte hausse depuis 30 ans, avec une augmentation de +3 prévue en Janvier.
«C’est un très mauvais signe. C’est une hausse énorme après celle du mois d’août», a réagi pour sa part Caroline Keller, chargée de mission à l’UFC Que Choisir, se disant «sidérée».
Le 15 août dernier, les tarifs avaient déjà été augmentés de 3% pour les ménages, la plus forte depuis juillet 2003. Et François Baroin, ministre du Budget de juger «tout à fait normal» que les consommateurs financent le développement de l'énergie solaire.

Comme le faisait remarquer Ségolène Royal lors de son combat contre la taxe carbone, Nicolas Sarkozy et son gouvernement font tout ce qu'ils peuvent pour faire de l'écologie punitive. Une manière de faire qui rend un très mauvais service à la cause écologique et donc in finé à la planète.

On le voit avec ces dernières nouvelles la politique menée par Nicolas Sarkozy est inchangée. Faire toujours plus de cadeaux aux plus riches au détriment de tous et de l'intérêt général.
Et la réforme des retraites ne déroge pas à cette règle Sarkozyste. Comme l'écrit l'équipe de Ségolène Royal : avec la réforme des retraites "les salariés taxés paient pour les banquiers et les assurances privées. Tapies dans l'ombre jusqu'à présent, elles passent à la caisse profitant de la casse de nos retraites."

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 18:12



Un bras d'honneur... voilà le signal  que vient d'envoyer le Chef de l'Etat à tout un pays.

 
Une sorte de "casse toi , pauvre c..." grandeur nature.
Depuis le 9 septembre , des millions de gens descendent dans la rue pour dire au gouvernement "  Non, nous ne voulons pas de cette réforme"


Depuis le 9 Septembre, des millions de gens défilent, perdent des journées de salaire pour dire ce qu'ils croient
Depuis un mois, la jeunesse a rejoint les adultes pour dire elle aussi " non".


Derrière ce "non à la réforme", il y a surtout un "non" à la méthode, au comportement à la dérive démocratique dans ce pays depuis 2007


Et que fait Nicolas Sarkozy ? Il ordonne un vote bloqué au Sénat , bafouant ainsi les droits du parlement après avoir fait mine d'ignorer la colère de la rue.

Ségolène Royal évoquait ce matin sur France Inter un système tyrannique. Elle a raison, au sens grec du terme, celui du tyran, qui possède et exerce un pouvoir absolu.


Martine Aubry elle, dénonçait une démlcratie piétinée. Elle a raison également au sens où la clameur qui monte de la rue ne semble pas traverser les portes closes et capitonnées du palais présidentiel.

L'histoire a démontré que les victoires à la phyrrus portent déjà en elle la défaite.


Et dans son arrogance, l'ump, ivre d'elle même ne peut même pas percevoir que si elle  a gagné hier au Sénat, elle a déjà perdu dans les urnes en 2012.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 05:28

arton11619-dc2f9.jpgD’un côté : Sarkozy, Fillon, Woerth, les députés UMP, le MEDEF et pas mal d’éditorialistes qui disent que, pour des raisons démographiques, il ne sera bientôt plus possible de financer les retraites par répartition. De l’autre côté : des syndicalistes, des ingénieurs, des artisans, des agriculteurs, des commerçants, des ouvriers, des chômeurs, des étudiants, des lycéens … qui ont aussi fait le calcul et qui disent que même dans 40 ans il ne sera pas très difficile de financer les retraites par répartition.

Qui a raison ? Qui a tort ? Les calculs sont-il compliqués ?

Quelques professeurs de mathématiques ont voulu en avoir le cœur net. Ils ont décidé de poser la question, sous la forme d’un problème d’arithmétique, à un millier d’élèves de la classe de 6ème, dans différentes villes de France.

Ils sont partis des données incontestables suivantes :

- au cours des 40 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de 2%, le PIB est passé de 1000 à 2000 milliards d’euros

- au cours des 40 ans prochaines années, le nombre de personnes de plus de 60 ans va en gros doubler

- dans l’hypothèse où, sur les 40 prochaines années, la croissance serait seulement de 1% en moyenne annuelle (le gouvernement promet 2% et plus, afin de faire reculer le chômage), le PIB passerait de 2000 milliards en 2010 à 3000 milliards en 2050

Pour soumettre l’énoncé suivant aux élèves, ils ont convenus que les 2000 milliards seraient représentés par un gâteau de 2000 grammes et les 3000 milliards par un gâteau de 3000 grammes.

« Aujourd’hui en 2010, dix salariés produisent un gâteau de 2000 grammes, à partager avec 4 retraités.

Dans 40 ans, en 2050, dix salariés produiront un gâteau de 3000 grammes à partager avec 8 retraités.

Calculer le poids de la part de gâteau de chaque personne, en 2010 et en 2050.

La part de chacun en 2050 sera-telle plus petite qu’en 2010 ? »

Après corrigé des copies, il apparaît que 99% des 1000 élèves ont trouvé :

- qu’en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)- qu’en 2050, la part de chacun sera de 167 g (3000 : 18)- qu’en conséquence, en 2050 la part de chacun aura augmenté par rapport à 2010

Aucun élève de 6ème n’a donc trouvé le même résultat que Sarkozy, Fillon et Woerth au problème de partage du gâteau !

Afin de tenter de comprendre cette situation ubuesque, les professeurs de français ont décidé que le prochain sujet de rédaction qu’ils soumettraient aux élèves du lycée serait « A votre avis, pourquoi Sarkozy, Fillon et Woerth font semblant de ne pas savoir calculer ? ».

S’ils nous transmettent les meilleures copies, nous les publierons sur ce site.

Nous avons profité du débat « Quel avenir pour les retraites ? », entre Xavier Bertrand et Bernard Thibault, à Lyon le 25 septembre 2010, pour demander à Xavier Bertrand si les résultats trouvés par les 1000 élèves étaient justes ou erronés. Il nous a répondu que les résultats étaient justes, mais que l’énoncé du problème aurait du préciser que dans les 40 années à venir, une partie de l’accroissement des richesses devra être consacrée aux dépenses de santé et à celles liées à la dépendance (le 5ème risque), car elles vont encore augmenter. Nous avons donc refait les calculs, en réservant sur le gâteau de 2050 : 100 milliards de plus pour la santé et 100 milliards pour la dépendance. C’est donc comme si le gâteau de 2050 ne pesait plus que 2800 grammes.

Résultats du nouveau calcul :

- en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)- en 2050, la part de chacun sera de 155 g (2800 : 18)- en conséquence, en 2050 la part de chacun aura … toujours augmenté par rapport à 2010 !

Les explications de Xavier Bertrand n’étant toujours pas satisfaisantes, nous invitons cette fois l’ensemble des citoyens à réfléchir à la fameuse question : « A votre avis, pourquoi Sarkozy, Fillon, Woerth, Copé et Bertrand font semblant de ne pas savoir calculer ? ».

Afin d’encourager cette réflexion, nous sommes prêts à publier les plus pertinentes sur ce site.

André Martin

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 16:29
Ségolène Royal à la tête d'une Fraternité de combat

 

Ségolène Royal à la fête de la Fraternité, ce samedi 18 septembre 2010 à Arcueil.

Ségolène Royal, le 18 septembre 2010 à ArcueilSégolène Royal pendant son discours à la fête de la Fraternité. © Razak / Désirs d'Avenir

Imperturbablement Ségolène Royal poursuit son chemin. Une certaine force tranquille comme elle s'est plu à le rappeler samedi. Au service des français et en particulier des sans-voix.

Dans votre itinéraire que représente la Fête la Fraternité ? "Une force tranquille", a-t-elle lancé aux journalistes. "Dans la vie politique, il y a des péripéties, mais il y a un chemin, quand on est solide sur ses bases", a ajouté l'ex-candidate à la présidentielle.

"Je ressens ce moment comme une contribution au mouvement collectif
qui doit permettre l'alternance", a poursuivi la présidente de Poitou-Charentes, saluant "cette fidélité réciproque de ceux qui l'ont accompagnée, qui l'ont suivie".

Toute la presse n'a de cesse de rappeler le mot d'ordre (juste) qui est à l'œuvre à gauche aujourd'hui : "l'unité".  Je voudrais m'attarder sur les raisons profondes qui permettent ce rassemblement autour de Ségolène Royal. Je pourrais les résumer en un deux mots mis en exergue par Régis Debray : la Fraternité de combat.
C'est cette Fraternité de combat qui permet à Arnaud Montebourg, secrétaire national PS à la Rénovation Arnaud Montebourg, à Claude Bartolone, bras droit de Martine Aubry, au député-maire d'Évry Manuel Valls, à Jean-Pierre Mignard, avocat et ancien Président de Désirs d'avenir, à Pierre Bergé l'homme d'affaires et même àJean-Luc Mélenchon président du Parti de Gauche de se rassembler un samedi de septembre autour de Ségolène Royal.

"Il faut vraiment que ce pays aille mal pour que même des gens qui se sont tirés la bourre se retrouvent pour faire un proposition en commun" a ainsi résumé Jean-Luc Mélenchon, ex-PS, fondateur du Parti de Gauche lors de son intervention sur la scène de la fête de la Fraternité.

Jean-Luc Mélenchon à la fête de la Fraternité, le 18 septembre 2010 à Arcueil.Jean-Luc Mélenchon pendant son intervention à la fête de la Fraternité. © Razak / Désirs d'Avenir

Pourquoi parler de Fraternité de combat ? C'est simplement parce que Ségolène Royal s'est avancée, s'est exposée, a pris à chaque fois des risques politiques en montant au front et faisant des propositions, audibles, qu'elle peut ainsi rassembler aujourd'hui et demain.
La présence de Philippe Collin, porte parole de la Confédération Paysanne, n'est possible que parce que Ségolène Royal inlassablement défend la cause des éleveurs de lait et des petits agriculteurs. Le besoin de Justice et la dénonciation du "système Sarkozy corrompu" ont forgé un lien solide, une fraternité de combat avec Arnaud Montebourg qui n'a eu de cesse de pousser les autres socialistes à la fermeté dans la cadre de l'Affaire Woerth-Sarkozy-Bettencourt.
La proposition d'un référendum sur les retraites sert aussi de pont avec Jean-Luc Mélenchon, qui partage avec Ségolène Royal un profond respect du peuple et des engagements que l'on tient devant lui.

Ses combats, ses propositions de Ségolène Royal sont comme autant de jalons sur le chemin qui conduit à l'alternance.

Au-delà de l'anti-sarkozysme et de la dénonciation d'un clan "qui se sert", Ségolène Royal a pris la parole à la fête de la Fraternité devant 3500 personnes pour esquisser ce chemin vers le "redressement de la France" en faisant des propositions économiques, validées par l'expérience, notamment en région et en s'adressant à la jeunesse.
A cette jeunesse française, Ségolène Royal a tenu un langage d'espoir, de respect et de fermeté. Se respecter, en "travaillant dur et d'abord à l'école", être respecté et respecter les autres.

Ségolène Royal creuse son sillon. C'est la leçon de cette fête de la Fraternité telle que je la vois. Ségolène Royal ne se laisse pas balloter par les courants du PS ni porter ou déporter par les sondages ou encore par l'actualité comme d'autres. Inlassablement,  "solide sur ses bases", elle crée ce chemin qui va permettra de sortir la France de l'ornière.
Et, c'est mon "off" comme diraient les journalistes,  on pouvait constater hier que ses invités et non des moindres sont impressionnés par cette volonté, ce courage, ... bref par cette force tranquille.

 

20100918-17_WEBSégolène Royet son équipe après son discourss à la fête de la Fraternité. De gauche à droite, Jean-Louis Bianco, Guillaume Garot, Najat Vallaud-Belkacem et Pierre Bergé. © Razak / Désirs d'Avenir

 

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 07:25

 

  Ségolène Royal défend "solennellement" le départ à la retraite à 60 ans

La défense du départ à 60 ans par Ségolène Royal sur France 2 a enflammé l'Assemblée, où elle ne siège pas, et assis sa popularité auprès du « peuple de gauche ».

 Les propos de Ségolène Royal, jeudi soir, ont davantage marqué les esprits que ceux de Martine Aubry auparavant. photo archives
Les propos de Ségolène Royal, jeudi soir, ont davantage marqué les esprits que ceux de Martine Aubry auparavant. PHOTO ARCHIVES
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«Solennellement, je vous dis oui. » La réponse de Ségolène Royal à la question de savoir si la gauche rétablirait la retraite à 60 ans si elle revenait au pouvoir en 2012 a scellé son retour dans la petite écurie des présidentiables.

Celle qui a fait le choix de ne pas être députée a, de plus, tenu la vedette hier à l'Assemblée nationale, où l'on débattait du fameux noyau dur de la réforme des retraites : le report à 62 ans de l'âge légal de départ, qui a été voté dans l'après-midi à main levée.

Jean-François Copé, président du groupe UMP, a voulu faire confirmer par les députés socialistes ce qu'avait dit la veille à la télévision la présidente de la Région Poitou-Charentes.

Martine Aubry l'avait déjà annoncé officiellement à plusieurs reprises, notamment pour se démarquer de Dominique Strauss-Kahn, mais le retour de Ségolène Royal en vedette médiatique jeudi soir a beaucoup plus marqué les esprits.

La première secrétaire, qui avait donné son accord pour que Ségolène Royal représente le PS sur France 2, a dû comprendre qu'elle avait peut-être manqué une occasion importante dans la course à l'investiture pour 2012.

Marisol Touraine, députée PS chargée de ce dossier des retraites, qui lui avait passé ses notes, a dû la soutenir en expliquant hier qu'elle a « porté » le projet du PS en « véritable responsable politique ». Elle a ajouté en séance devant les députés que « l'âge légal de 60 ans, c'est le bouclier social des plus modestes ».

Malgré les commentaires peu amènes des syndicalistes qui intervenaient après elle, la présidente de Poitou-Charentes a sans doute contribué à mettre du baume au cœur de ceux qui s'apprêtent à manifester le 23 septembre prochain et qui demandent toujours majoritairement que le gouvernement revienne sur ces mesures d'âge.

Le vote de la loi, qui interviendra le 15 septembre, jour prévu pour des mobilisations symboliques, n'en tiendra certainement pas compte, même si des amendements sont prévus sur la pénibilité, les carrières longues ou les polypensionnés.

Lettre aux élus

Bien que les députés de droite, mais aussi de gauche, ne croient pas à l'abandon de cette réforme, les sept membres de l'intersyndicale ont envoyé hier une lettre ouverte au président de la République, au Premier ministre et aux parlementaires pour leur demander, compte tenu de la mobilisation exceptionnelle du 7 septembre dernier, de renoncer à « ce projet dans sa logique actuelle », qui n'est « plus d'actualité », parce qu'il « fait reposer l'essentiel de l'effort sur les salariés ».

 

Ségolène Royal · Réforme des retraites · politique
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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 05:04
Le PS tente de parler sécurité sans tomber dans le «piège» de Sarkozy
Certes, ces derniers jours, les socialistes n’hésitent plus à déplorer d’une France «au ban des nations en matière de droits de l’Homme» et critiquée par l’Eglise pour sa politique anti-Roms, à dénoncer le lien«nauséabond» - dixit Manuel Valls - établi entre immigration et délinquance, tout en soulignant l’échec de Nicolas Sarkozy sur la sécurité. Mais ils savent aussi le risque d’emboîter le pas du Président sur son thème fétiche... et ainsi de reléguer au second plan des sujets bien plus problématiques pour la majorité: son bilan social et le projet de réforme des retraites - à l’Assemblée le 7 septembre -, les suites de l’affaire Woerth-Bettencourt.

Ainsi, le député Michel Sapin se réjouit,sur France Inter, que le PS ne soit pas «tombé dans le panneau»: «Si Sarkozy a voulu - et il a réussi - occuper le devant de la scène sécuritaire, le boomerang qu’il a lancé pour nous atteindre lui est revenu dans la figure.» «Ne nous laissons pas embarquer», entonne Jean-Christophe Cambadélis, estimant que «la vraie question est sociale: retraites, chômage, salaires de la fonction publique, rentrée scolaire et vie chère».

Mais Julien Dray voit, lui, dans le silence estival de Martine Aubry le signe que la sécurité «reste l’impensé du PS»: «Le danger, c’est de revivre 2001-2002 : à force de ne pas vouloir aller sur le terrain de la sécurité, le PS a fini par s’y rendre dans la pire des confusions»avertissait le député dans Le Parisien.

Plusieurs «lignes» au PS?

La droite a régulièrement joué sur les divergences des socialistes, distinguant les «naïfs» des réalistes, comme un Manuel Valls souvent cité en modèle par l’UMP. Qu’en est-il aujourd’hui alors que Ségolène Royal pointe «une ligne laxiste» au sein du parti? N’oubliant certainement pas que ses propositions lors de la campagne de 2007 n’avaient pas, loin de là, fait l’unanimité. D’autres pistes, comme la vidéosurveillance, semblent encore faire débat. Le porte-parole, Benoît Hamon a, lui, récusé «une forme d’approche un peu erronée de la réalité du débat sur les questions de la sécurité au PS».

«Il n’y a pas de laxisme au PS, assure aussi Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national chargé de la sécurité, dans une interview à Lexpress.fr. Il n’y a pas d’un côté, les répressifs et de l’autre, les angélistes. Tous les socialistes se sentent concernés.»

 

Quelles propositions?

Pour autant, le projet socialiste en la matière n’apparaît pas clairement. Selon Hamon, le parti «formulera ses propositions» lors d’un «forum fin septembre, début octobre» copiloté par Jean-Jacques Urvoas et le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen.

En attendant, d’aucuns avancent leurs pistes. Politique sécuritaire de gauche qui s’attaque «aux causes tout en assumant une politique répressive», révision de «toute la chaîne prévention-sécurité-justice», «choix budgétaires à la hauteur des besoins» et «police des quartiers» au contact des habitants, prône Valls dans le JDD.

Le package «ordre juste» de 2007, soumet Royal dans un entretien auParisien«nécessité de prévention», «encadrement scolaire des jeunes», «importance de donner des moyens à la police et la justice pour agir contre le grand banditisme». L’ex-candidate tente aussi de relancer son idée d’encadrement militaire des jeunes délinquants.

Dray, lui, suggère la création d’«unités spécialisées liées géographiquement et durablement» aux quartiers: «Recrutons des policiers issus de ces quartiers», lance le député. Pressant le parti de passer au stade des propositions: «Le PS fait bien de constater l’échec patent de la droite au pouvoir depuis huit ans. Mais il ne peut être efficace dans la dénonciation que s’il est capable de montrer qu’une autre politique existe. Or à ce stade, le PS ne répond pas encore à ce défi.»

L’un des bras droits de Martine Aubry, Claude Bartolone, promet que le sujet sera abordé lors de l’université d’été, ce week-end à La Rochelle. «Nous n’esquiverons aucun dossier et notamment sur la sécurité», assure-t-il à l’AFP.

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 08:15

ALERTE INFO

Pour Eva Joly, Nicolas Sarkozy instaure un "racisme d'Etat
Eva JOLY2010.08.13-vives-critiques-d-eva-joly-contre-sarkozy dénonce dans Paris Match la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité qui aboutit selon elle à instaurer un "racisme d'Etat" en France.

Comme Hitler en 1933, tout avait commencé ainsi, par le racisme, l'anti sémitisme, mettre sur pied la xénophobie pour développer chez les citoyens la peur et le racisme précoce

L'ancienne juge d'instruction estime que la stratégie présidentielle, sur la déchéance de nationalité de certains délinquants ou contre les gens du voyage, s'apparente à du fascisme et lui coûtera cher en termes politiques.

"Il va détruire la droite républicaine", prédit Eva Joly.

"Ce que veut Nicolas Sarkozy c'est le 'gros rouge qui tache' comme il l'a dit lors du débat sur l'identité nationale. Le tir de barrage contre les Roms et l'insécurité est de la même veine", déclare l'élue Europe Ecologie au Parlement européen.

"C'est une éthique de la provocation, un racisme d'Etat (Nicolas) Sarkozy nomme des boucs émissaires, c'est très fasciste mais ça va lui coûter cher, il va détruire la droite républicaine", ajoute-t-elle.

"Il ne se demande même pas s'il est légal d'enlever la nationalité", déplore-t-elle, rappelant que la peine encourue pour l'assassinat d'un policier est la prison à perpétuité avec trente ans incompressibles. "N'est-ce pas suffisant", demande Eva Joly.

Laure Bretton

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 06:47

NOUS SOMMES TOUS FRANCAIS, CE N'EST PAS CE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SARKOZY, NE LUI MÊME D'UNE IMMIGRATION MAL ASSUMEE, MAL DIGEREE, QUI A LE POUVOIR D'EN CHANGER, CAR LA DECHEANCE NATIONALE EST ANTI CONSTITUTIONNELLE...

SOYEZ NOMBREUX A ALLER SIGNER CETTE PETITION SUR MEDIAPART 

 

Le constitutionnaliste Olivier Duhamel et quatre autres signataires lancent un appel solennel, déjà signé par près de 8000 personnes, après les déclarations de Nicolas Sarkozy stigmatisant les Français «d'origine étrangère». Ils appellent le Président de la République «à apprendre les leçons du passé et à renoncer sans attendre à la mise en œuvre d'une régression aussi contraire aux principes fondamentaux de la République»

 

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Nous sommes tous français quelle que soit notre origine. Et la plupart des Français ont, d'une façon ou d'une autre, une origine étrangère.

Nous sommes membres d'une nation qui, selon l'article 1er de sa Constitution, «assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion». Nous sommes citoyens d'une république qui refuse de discriminer les Français selon leur origine, quelle qu'elle soit. Nous appartenons à un peuple qui, en proclamant solennellement son attachement aux droits de l'homme, se souvient que cette sélection entre Français selon l'origine fut celle du régime raciste de Vichy.

Le premier des pouvoirs et des devoirs du président de la République française est de veiller au respect de la Constitution, et donc de ces principes. Or Nicolas Sarkozy a déclaré publiquement, à Grenoble, le 30 juillet, que «la nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police, d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique».

Si cette intention devenait réalité, elle instaurerait deux catégories de Français, ruinant le principe d'égalité devant la loi et créant une nationalité conditionnelle pour les Français d'origine étrangère. Rien ne saurait justifier que l'on commette de telles atteintes à  l'unité de notre communauté nationale et à la tradition républicaine, telles qu'elles sont définies par notre Constitution.

Nous ne savons pas si et jusqu'où ces atteintes pourraient s'étendre dans l'avenir. Nous serions entièrement solidaires de tout «Français d'origine étrangère» qui serait victime d'une telle discrimination. D'ores et déjà, nous appelons le Président de la République à apprendre les leçons du passé et à renoncer sans attendre à la mise en œuvre d'une régression aussi contraire aux principes fondamentaux de la République.

 

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 06:03
Dimanche 25 juillet 2010


Il est à l'étude depuis quelques années de créer un Drôle de début d'été : la session parlementaire est close alors même que les commissions valident un texte sur la réforme des retraites dont les rares points négociables (par exemple la pénibilité) seront examinés en septembre...

 

Durant cette drôle de période, un rapport parlementaire (de plus) vient d'être "commis"... Par une députée Meurthe-et-Mosellanne, Valérie Rosso-Debord.

 

Ce rapport télécommandé et vraisemblablement rédigé par le Gouvernement porte sur ce que l'on appelait jusque là le cinquième risque.

 

En effet, jusque là les régimes sociaux sont divisés en quatre branches :

 

- la branche Maladie (sécurité sociale)

- la branche Familles (allocations familiales)

- la branche Viellesse (retraites)

- la branche ATMP (accidents du travail et maladies professionnelles)

  cinquième risque, relatif à la dépendance pour les personnes (très) âgées ( de plus en plus nombreuses) ayant besoin d'une prise en charge liée à leur (grand) âge.

 

Chaque branche des régimes sociaux est alimentée par des cotisations, prend en compte des prestations spécifiques, et les déficits de chacunes des branches sont variables. (En 2002, tout cela était à l'équilibre !) 

 

Cette cinquième branche dite "dépendance" doit faire l'objet de financements spécifiques et jusque là, on imaginait un financement solidaire, par des cotisations salariales et patronnales, permettant de payer les séjours dans des structures d'accueil pour personnes âgées dépendantes.

 

On s'interrogeait sur les assiettes de cotisation, sur la compatibilité de ces nouvelles prestations avec l'APA, sur la possibilité de recouvrer une part des prestations sur l'héritage... On attendait des propositions sur ces thèmes. 

 

Le rapport de notre collègue propose une solution radicale et scandaleuse : une cotisation OBLIGATOIRE des plus de cinquante ans à DES REGIMES PRIVES !!!

 

Jusqu'où iront-ils dans leur rôle de serviteurs des intérêts financiers privés ?

 

Les AGF, AXA et autres membres du club du Fouquet's doivent rigoler !

 

Que Valérie Rosso-Debord propose d'organiser l'alimentation des fonds d'assurance privés, est un pur scandale !

 

Mais c'est dans la pleine logique de ce gouvernement inféodé aux grandes puissances financières. Les assureurs en rêvaient, Valérie le suggère, et Sarkozy et Woerth le feront... si on leur en laisse le temps !

 

 

 

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 04:45
Post vu en Une
Yanick Paternotte, le député qui veut faire payer aux journalistes les 30 millions du bouclier fiscal de Liliane Bettencourt

 

Blog de Yanick Paternotte
Blog de Yanick Paternotte
Capture d'écran


Un député UMP du Val d'Oise, Yanick Paternotte, que l'on souhaite calmement épris de sa femme et de sa patrie et dont le regard ne fait aucune embardée au passage des femmes, pharmacien de profession, a demandé lors d'une réunion à huis-clos au ministre du Budget, François Baroin, de supprimer l'allocation pour frais d'emplois accordée aux journalistes au titre de la chasse aux niches fiscales.

 

Dans sa réponse, selon les témoins, François Baroin a rappelé que cette niche correspondait à une aide indirecte à la presse mais que toutes les niches seraient concernées par le rabotage de 10 % voulu par le gouvernement dans le prochain budget. « Les journalistes contribueront à l’effort comme tout le monde », a souligné le ministre du Budget. Ouf ! Nous voilà soulagés !

 

Maintenant parlons chiffres.

 

Grâce à cette « niche », les journalistes peuvent déduire 7 650 € par an de leur revenu imposable. Depuis le milieu des années 70, le montant de cette déduction n'a jamais été relevé. Elle est constamment demeurée fixée à 50 000 francs, puis 7650 euros. Or, chacun conviendra que le coût de la vie a bien augmenté en trente-cinq ans.

 

Du fait de l'existence de cette niche, bien des salaires de journalistes sont calculés en fonction de son existence, et compte tenu de la crise actuelle de la profession, c'est de plus en plus le cas.

 

Au 2 janvier 2010, la commission de la carte de presse recensait 37 390 journalistes titulaires de la carte professionnelle. Un calcul tout simple permet alors de constater que cette insupportable niche fiscale soustrait à l'impôt sur le revenu la somme astronomique de 286 033 500 euros, ce qui, pour un taux moyen d'imposition de 10 % représente la somme de 28 603 350 euros que le fisc ne perçoit pas.

 

La niche fiscale des journalistes ainsi évaluée est à peu près équivalente aux 30 000 000 d'euros remboursés à Mme Bettencourt au titre du bouclier fiscal sarko-woerthien en 2008. Étonnant non ?

 

Pour justifier sa demande, le député Paternotte a dit au ministre (par ailleurs ancien journaliste) « Comme on ne compte pas beaucoup d’amis parmi les journalistes, qu’est-ce qu’on attend pour s’attaquer à leur niche ? ». La classe.

 

Yanick Paternotte, député de la République a une très haute idée de sa fonction, de sa dignité, de sa grandeur, de la liberté de la presse, de la liberté d'opinion, de la liberté d'expression. On ne peut qu'être admiratif devant son génie. Faire payer in fine aux 37 390 journalistes de France le coût du bouclier fiscal accordé à la seuleLiliane Bettencourt au nom de la lutte contre la niche fiscale des journalistes, c'est une idée à ce point extraordinaire, que ça en devient... Comment le dire ? Sarkozien ?

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