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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 00:48

Il est désormais officiellement le candidat des socialistes et des radicaux de gauche pour 2012. F.Hollande a été investi samedi lors d'une convention à Paris, à la Halle Freyssinet, devant près de 4000 militants et sympathisants socialistes survoltés. Une grand messe destinée à clore le chapitre de la primaire en apothéose devant l'ensemble des caciques du partis parmi lesquels trois anciens Premiers ministres socialistes : Pierre Mauroy et L.Jospin, l'un à côté de l'autre, et Laurent Fabius.

Egalement présente au 1er rang, la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.

Une semaine après sa victoire à la primaire (56,81%), le député de Corrèze a voulu «une certaine solennité» dans cette Convention, où chacun doit se sentir «reconnu, impliqué, respecté». Il a souhaité que «tous les candidats» à la primaire s'expriment.

«François Hollande est officiellement désigné candidat socialiste et du PRG à l'élection présidentielle de 2012», a annoncé Me Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la HAP (Haute autorité des primaires) sous les applaudissements, rappelant que le député de Corrèze avait obtenu au second tour de la primaire 1 604 268 voix.

Battue au 2e tour de la primaire dimanche dernier (43,19%), Martine Aubry qui a repris ses habits de Première secrétaire du PS, a parlé en premier. «Nous sommes tous déterminés à te faire gagner!», a lancé la patronne du PS. «Le changement que nous voulons a désormais un nom : François Hollande!», a-t-elle dit sous la clameur des applaudissements.

Suivez minute par minute les temps forts de cette investiture.

16h49. «Souvent la France a donné l'exemple, ce n'est pas le cas aujourd'hui, ce temps peut revenir» jure Hollande. 
«Le sursaut est possible à la condition de chasser les divisions et de proposer un rassemblemenr autour de la génération qui vient, autour du rêve français»


16h38. François Hollande monte sur scène pour un discours qui doit durer une heure.

16h36. Un clip en hommage à la victoire de François Mitterand en 1981 est diffusé.
 Les socialistes espèrent ainsi faire le lien entre les deux François Mitterrand et l'autre François, celui du jour : François Hollande.


16h33.«Ségolène» tacle le ministre de l'intérieur «englué dans les affaires» «Ils feront tout pour la disqualification personnelle du candidat»

16h30 «La droite est en embuscade» prévient Ségolène Royal, rappellant son expérience de candidate à la présidentielle en 2007. «Avec les primaires ils ont vu passer le train de la democratie sans pouvoir monter dedans» Pour la présidente du conseil régional, la droite a «deux armes : la mauvaise foi et le dénigrement» 
«J'en sais quelque chose» ironise Ségolène Royal, assurant que les socialistes rendrons «coups pour coups» dans «le procès en incompétence» que devrait faire la droite

16h29 «Les banlieues ne sont pas un problème mais une partie essentielle de la solution» jure Royal 
qui ambitionne «d'être la voix des sans voix»

16h27. Ségolène veut relever «le défi de la France métissée qui fait partie de la République française» rappelant «que les quartiers "popu" ne sont pas venus aux primaires». Elle est la première à évoquer dans l'après-midi les quartiers sensibles. 

16h23. «Les grandes idées font le tour du monde». Ségolène Royal cite François Mitterrand sous les applaudissements nourris des socialistes. 

16h16. Ségolène prend la parole. «Nous sommes tous engagés sans réserve» derrière François Hollande jure son ex-épouse. «Je suis engagée sans réserve animé par l'intérêt général dans ce combat majeur pour l'avenir de notre pays. Les Français ont rendez-vous avec l'histoire en mai 2012 ». 

16h14. «Vive la Sixième République et vive la France, la nouvelle France» hurle Montebourgà la fin d'un discours très porté sur la démondialisation, son cheval de bataille. 

16h09. Montebourg : «la droite rêve secrètement de se débarrasser de Nicolas Sarkozy ». Pour celui qui a représenté la gauche du PS lors de la primaire. «Jean-François Copé déguisé en Jean-Pierre Foucault» rigole Montebourg en faisant référence à la convention riposte de l'UMP cette semaine. Pour lui, l'UMP défend le programme «Zéro Euro, le programme zéro»

16h03, Valls remercie Rocard et Jospin. L'ancien premier ministre est présent dans la salle. Valls évoque «la fierté des années où il a été premier ministre» Jospin l'air grave, écoute. 

15h55 Manuel Vall salue Stephane Hessel au deuxième rang, juste derrière Martine Aubry.«Nous sommes à tes côtés» lance Valls à l'ancien résistant devenu porte-parole mythique du mouvement des indignés dans le monde entier. 
 
15h51. «La France attend et j'ose croire qu'elle nous attend» prédit Manuel Valls. «François Hollande est celui qui a déjà su rassembler et qui va continuer à rassembler pour gagner» jure le candidat qui a représenté la droite du parti lors de la primaire, évoquant le passé de François Hollande en tant que premier secrétaire du parti. 
«Ce jour de l'investiture est particulier, un moment précieux» hurle Manuel Valls qui explique que les socialistes remettent actuellement «un bien inestimable, la confiance de millions de Français» à François Hollande.«Tu ne seras pas seul, nous sommes tous à tes côtés pour gagner» 

15h50. «Je prends le pari que nous chanterons tous ensemble le chant des cerises sur les marches de l'Elysée » jure Jean-Michel Baylet. Manuel Valls prend la parole. 

15h39. «Bravo et merci Ségolène» félicite le chef de file de radicaux francais, avec son accent chantant. 

15h36. Jean-Michel Baylet prend la parole,
 après le discours de Martine Aubry, qui a dure une vingtaine de minutes. 

15h32. La convention de l'UMP, «un moment ubuesque». 
Martine Aubry tire à boulets rouges sur la riposte mise en place par l'UMP. «Ils n'ont pas de projet, mais qu'un bilan» tacle-t-elle évoquant  un «pseudo chiffrage, l'invention de propositions». Pour elle, c'est «un flop pour l'UMP» animé par «des ministres qui feraient mieux de s'occuper de la France ». 


15h24. Standing ovation pour Ségolène. «Elle a une place particulière dans notre parti, vous le montrez encore» jure martine Aubry, avant de saluer les autres candidats au premier rang : «l'humanité de Jean-Michel Baylet ou encore les convictions d'Arnaud et Manuel». «Nous sommes l'équipe de France du changement» scande Aubry. 

15h18. «On est au sénat, on est au Sénat, on est, on est, on est au Sénat» chantonnent les militants sur l'air de « on est en finale » des supporters de football. « En général, je chante ca pour le Losc » rigole Martine Aubry, faisant référence à l'équipe de Lille, sa ville, championne de France en titre. Quelques secondes avant, une standing ovation faite a été faite à Jean-Pierre Bel, le président du Sénat. 

15h16: «Je sonne la mobilisation générale derrière François» scande la Première secrétaire.« Francois tu as une très grande chance à tes côtés : le PS. Nous sommes tous déterminés pour te faire gagner » assure-t-elle. En revêtant son habit de numéro 1 du mouvement, elle rappelle : le PS est «la colonne vertébrale de chaque victoire de la gauche en France»

15h15. Martine Aubry prend la parole. 

15h04. Dsk, grand absent de la cérémonie.
 L'ex-directeur du FMI, grand favori des sondages, jusqu'à l'épisode du Sofitel n'est pas présent. 


15h00. Les candidats de la primaire pénètrent dans l'enceinte. Les six vont tous s'installer au premier rang, à côté de Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat, fraîchement élu. Pour la symbolique, la bande des six posent unis, devant l'armée de photographes et de caméramen. 

14h30. " François Président " scandent les milliers des militants, dans un océan de drapeaux multicolores. La bande son à tue-tête donne le tempo. Un subtil mélange entre des chansons symboliques pour le peuple de gauche, comme Le temps des cerises d'Yves Montand mixé avec de la musique rock et électro du moment.  

14 heures 24. Valérie Trierweiler en grande conversation avec Pierre Moscovici. Alors que la convention n'a pas officiellement commencé, l'ambiance monte petit à petit dans la salle parisienne. Valérie Trierweiler la compagne de François Hollande est cette fois dans les premiers rangs, et ne se contente pas de commenter l'événement sur son Twitter comme elle l'a fait dimanche dernier, le jour de l'investiture de son compagnon François Hollande. Elle discute notamment avec Pierre Moscovici, ancien strauss-khanien qui a rallié la cause de François Hollande, après la chute de DSK. Le temps des cerises, Yves Montand est mixé avec de la musique rock et électro du moment.

Le Parisien

 

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