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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 16:29
Ségolène Royal à la tête d'une Fraternité de combat

 

Ségolène Royal à la fête de la Fraternité, ce samedi 18 septembre 2010 à Arcueil.

Ségolène Royal, le 18 septembre 2010 à ArcueilSégolène Royal pendant son discours à la fête de la Fraternité. © Razak / Désirs d'Avenir

Imperturbablement Ségolène Royal poursuit son chemin. Une certaine force tranquille comme elle s'est plu à le rappeler samedi. Au service des français et en particulier des sans-voix.

Dans votre itinéraire que représente la Fête la Fraternité ? "Une force tranquille", a-t-elle lancé aux journalistes. "Dans la vie politique, il y a des péripéties, mais il y a un chemin, quand on est solide sur ses bases", a ajouté l'ex-candidate à la présidentielle.

"Je ressens ce moment comme une contribution au mouvement collectif
qui doit permettre l'alternance", a poursuivi la présidente de Poitou-Charentes, saluant "cette fidélité réciproque de ceux qui l'ont accompagnée, qui l'ont suivie".

Toute la presse n'a de cesse de rappeler le mot d'ordre (juste) qui est à l'œuvre à gauche aujourd'hui : "l'unité".  Je voudrais m'attarder sur les raisons profondes qui permettent ce rassemblement autour de Ségolène Royal. Je pourrais les résumer en un deux mots mis en exergue par Régis Debray : la Fraternité de combat.
C'est cette Fraternité de combat qui permet à Arnaud Montebourg, secrétaire national PS à la Rénovation Arnaud Montebourg, à Claude Bartolone, bras droit de Martine Aubry, au député-maire d'Évry Manuel Valls, à Jean-Pierre Mignard, avocat et ancien Président de Désirs d'avenir, à Pierre Bergé l'homme d'affaires et même àJean-Luc Mélenchon président du Parti de Gauche de se rassembler un samedi de septembre autour de Ségolène Royal.

"Il faut vraiment que ce pays aille mal pour que même des gens qui se sont tirés la bourre se retrouvent pour faire un proposition en commun" a ainsi résumé Jean-Luc Mélenchon, ex-PS, fondateur du Parti de Gauche lors de son intervention sur la scène de la fête de la Fraternité.

Jean-Luc Mélenchon à la fête de la Fraternité, le 18 septembre 2010 à Arcueil.Jean-Luc Mélenchon pendant son intervention à la fête de la Fraternité. © Razak / Désirs d'Avenir

Pourquoi parler de Fraternité de combat ? C'est simplement parce que Ségolène Royal s'est avancée, s'est exposée, a pris à chaque fois des risques politiques en montant au front et faisant des propositions, audibles, qu'elle peut ainsi rassembler aujourd'hui et demain.
La présence de Philippe Collin, porte parole de la Confédération Paysanne, n'est possible que parce que Ségolène Royal inlassablement défend la cause des éleveurs de lait et des petits agriculteurs. Le besoin de Justice et la dénonciation du "système Sarkozy corrompu" ont forgé un lien solide, une fraternité de combat avec Arnaud Montebourg qui n'a eu de cesse de pousser les autres socialistes à la fermeté dans la cadre de l'Affaire Woerth-Sarkozy-Bettencourt.
La proposition d'un référendum sur les retraites sert aussi de pont avec Jean-Luc Mélenchon, qui partage avec Ségolène Royal un profond respect du peuple et des engagements que l'on tient devant lui.

Ses combats, ses propositions de Ségolène Royal sont comme autant de jalons sur le chemin qui conduit à l'alternance.

Au-delà de l'anti-sarkozysme et de la dénonciation d'un clan "qui se sert", Ségolène Royal a pris la parole à la fête de la Fraternité devant 3500 personnes pour esquisser ce chemin vers le "redressement de la France" en faisant des propositions économiques, validées par l'expérience, notamment en région et en s'adressant à la jeunesse.
A cette jeunesse française, Ségolène Royal a tenu un langage d'espoir, de respect et de fermeté. Se respecter, en "travaillant dur et d'abord à l'école", être respecté et respecter les autres.

Ségolène Royal creuse son sillon. C'est la leçon de cette fête de la Fraternité telle que je la vois. Ségolène Royal ne se laisse pas balloter par les courants du PS ni porter ou déporter par les sondages ou encore par l'actualité comme d'autres. Inlassablement,  "solide sur ses bases", elle crée ce chemin qui va permettra de sortir la France de l'ornière.
Et, c'est mon "off" comme diraient les journalistes,  on pouvait constater hier que ses invités et non des moindres sont impressionnés par cette volonté, ce courage, ... bref par cette force tranquille.

 

20100918-17_WEBSégolène Royet son équipe après son discourss à la fête de la Fraternité. De gauche à droite, Jean-Louis Bianco, Guillaume Garot, Najat Vallaud-Belkacem et Pierre Bergé. © Razak / Désirs d'Avenir

 

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