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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 10:31
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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 17:12
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 05:32
 
Les confidences "cash" de Royal

Pour le JDD, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle revient sur son rôle dans la campagne de François Hollande. La présidente de la région Poitou-Charentes l'assure : elle ne veut pas devenir "inutile dans le paysage politique".

Ségolène RoyalParu dans leJDD

Ségolène Royal estime qu'elle "apporte des voix" à François Hollande. (Maxppp)

Elle parle de "François" plus facilement qu’il ne parle d’elle. Ségolène Royal "fait ce que François [lui] demande". Mardi, elle sera à Marseille dans des quartiers populaires puis en meeting, contre le FN. Le 16 février, elle sera à Châtellerault (Vienne) avec Arnaud Montebourg. "Je suis loyale, j’aime la politique, je suis droite, je n’ai pas de circonvolutions dans ma tête", confie-t-elle auJDD. Avant d’ajouter : "Je ne vais pas non plus faire campagne à la place du candidat." Elle sera en meeting avec lui, une fois, parce que "les gens en ont besoin".

Besoin de voir la candidate de 2007 et celui de 2012 ensemble. Ce sera à Rennes, "le meeting du Grand Ouest, celui qui inclut [sa] région". Besoin de réparer l’effacement du Bourget, de montrer que le passé est passé, qu’elle est bien une dirigeante socialiste qui a compté et qui comptera. Car ce zapping – elle n’apparaissait pas dans le film retraçant le parcours du candidat, et il ne l’a jamais citée à la tribune – a choqué. Les proches des deux pestaient : "François n’aurait pas dû faire ça", ou "sans parler des affaires privées, Ségolène a été candidate à la présidentielle. C’est la moins énarque d’entre nous, il ne faut pas se passer d’elle".

La présidente de la région Poitou- Charentes l’avoue : "Ce fut une épreuve. Après l’appel de l’entre-deux-tours de la primaire, il faut avancer, mais il ne faut pas nier l’Histoire. Je veux être respectée. Même si François est haut dans les sondages, j’apporte des voix. Si demain je soutenais Mélenchon ou Bayrou, ça aurait un poids."


"Je suis loyale mais pas inutile dans le décor politique"

Ségolène Royal sait bien qu’elle ne le fera jamais, et ajoute : "Les choses vont s’arranger, je suis loyale mais pas inutile dans le décor politique." Sa parole est libre. Sarkozy? "C’est trop tard. Il a peur de quitter les oripeaux du pouvoir, c’est le syndrome Balladur et aussi ce qui était arrivé à Jospin." La victoire est-elle acquise? "Le rejet de Sarkozy est profond, et depuis Le Bourget, les gens de gauche sont soulagés d’avoir un projet." Hollande peut-il encore perdre? "Je ne le crois pas, c’est une question de survie nationale." Mais elle est bien placée pour savoir qu’une campagne n’est jamais un long fleuve tranquille. " "Le Front de gauche et le Front national seront très haut. Il y a un malaise dans le monde enseignant, dans l’hôpital public, qui profitera à Mélenchon, ses meetings sont pleins."


"Je veux devenir présidente de l’Assemblée nationale"

Elle s’inquiète surtout du FN : "Les ouvriers sont tentés par ce vote. Si Le Pen n’a pas ses signatures, ce sera un problème. Des digues ont sauté, je le vois dans ma région qui était plutôt protégée. Les gens veulent casser la baraque, faire peur aux politiques. Marine Le Pen surfe sur cette image. Dans cette démagogie anti-élus, elle est forte. Plus la crise se creuse, plus le niveau de vie des politiques semble décalé. Il faut baisser le salaire du président et les indemnités des élus." "Elle [Marine Le Pen] est une femme de campagne, poursuit Ségolène Royal, elle porte une crédibilité dans le quotidien. Elle reprend mes idées, elle dit : 'Il faut bloquer le prix de l’essence, bloquer les prix alimentaires".


Dans la rue, les gens l’appellent "Ségolène" comme certains appellent la candidate du FN "Marine". L’ex-candidate dispose toujours de Désirs d’avenir, dont elle présidait, samedi après-midi à Paris, l’assemblée générale : "On va le faire évoluer en think tank. Beaucoup de nos idées sont reprises. Je n’ai pas d’amertume, même si je n’ai pas la chance de les porter. Je préférerais juste la reconnaissance." Dans l’immédiat, elle aura besoin de celle des électeurs de La Rochelle, où elle sera candidate aux législativeselle sera candidate aux l "Je veux devenir députée. Oui, c’est pour devenir présidente de l’Assemblée nationale. On m’a posé la question, j’ai répondu, je suis cash. Et ça ne me choque pas qu’un éventuel président de la République organise la suite." Un après-mai 2012 où elle compte bien encore peser

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 10:38


JEAN LUC MELENRCHON ETAIT L'INVITE DE CLAIRE CHAZAL CE SAMEDI SUR TFI, EXCELLENTE PRESTATION DE LA PART DU CANDIDAT DU FRONT DE GAUCHE, QUI EST ENTHOUSIASMANT PLUS QUE F.HOLLANDE, CAR IL CONNAïT TOUS LES DOSSIERS, IL DONNE UN SOLUTION ET UNE REPONSE A TOUT 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:40


Ségolène Royal était l’invitée des 4 Vérités sur France 2


Ségolène Royal invitée des "4 Vérités" de Fr2 par segolene-royal

Valérie ASTRUC

Ségolène ROYAL bonjour.

Ségolène ROYAL

Bonjour.

Valérie ASTRUC

Alors François FILLON hier soir sur FRANCE 2 a déclaré qu’il avait gouverné avec courage, mais qu’il avait un regret ne pas avoir fait la TVA sociale en 2007. Or, il se trouve que dans un sondage qui vient de paraître 63% des Français sont défavorables à cette TVA sociale. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Ségolène ROYAL

On s’étonne pourquoi le Premier ministre s’obstine alors que les Français sont massivement contre. Pourquoi les Français sont contre ? Parce que contrairement à ce qu’a dit hier monsieur FILLON l’augmentation de la TVA c’est une question de bon sens, va entraîner une augmentation des prix et les Français sont durement frappés par la vie chère, par la baisse des salaires, par la baisse des retraites, et donc ils ont besoin de pouvoir d’achat. Et d’ailleurs c’est avec le pouvoir d’achat qu’on pourrait relancer l’activité économique. Donc c’est un contresens aujourd’hui d’augmenter les prix.

Valérie ASTRUC

Alors Nicolas SARKOZY en privé à dit, pas en privé pardon, publiquement a dit que ceux qui étaient contre la TVA sociale se rendaient complices des délocalisations.

Ségolène ROYAL

C’est curieux parce que ça voudrait dire qu’on est capable d’augmenter la TVA que sur les produits importés. Ce qui n’est pas possible puisque le taux supérieur de TVA ne touche pas seulement les produits importés, il touche une partie seulement des produits importés.

Valérie ASTRUC

Il semble dire que François HOLLANDE se rend complice des délocalisations.

Ségolène ROYAL

Oui écoutez c’est tellement excessif, de toute façon ce qu’il faut c’est vraiment au-delà de ces batailles de chiffres parce que je ne sais pas trop ce que les Français ont pu comprendre hier du débat, franchement. Il faudrait peut-être en revenir à des débats politiques de fond qui parlent vraiment de la vie quotidienne des gens et qui mettent en face des propositions efficaces pour résoudre ces difficultés.

Valérie ASTRUC

Alors Nicolas SARKOZY en privé a déclaré que François HOLLANDE avait mangé son pain blanc, est-ce qu’effectivement il a grillé toutes ses cartouches ?

Ségolène ROYAL

Au lieu de s’occuper de François HOLLANDE monsieur SARKOZY ferait mieux de s’occuper des Français, il est encore aux responsabilités. On a l’impression que finalement ce n’est pas lui qui a présidé pendant cinq ans. Donc ce qu’on attend de lui c’est qu’il rende des comptes, et c’est qu’aujourd’hui en rendant ses comptes les Français se rendent compte précisément qu’il est urgent de changer et que le changement c’est maintenant, comme dit notre candidat.

Valérie ASTRUC

Alors c’est la première fois quand même qu’un candidat socialiste ne propose rien sur le SMIC, ne propose pas d’augmenter le SMIC. On se souvient que vous en 2007 vous aviez proposé d’augmenter le SMIC à 1 500 euros, qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous le regrettez ?

Ségolène ROYAL

Ecoutez c’était dans le projet des socialistes, donc j’avais été d’une certaine façon contrainte de reprendre cette proposition parce que si je ne l’avais pas reprise on aurait dit vous voyez la candidate est en décalage par rapport au projet des socialistes et refuse d’augmenter les bas salaires. Mais on s’est très bien rendu compte au cours de cette campagne qu’il ne suffit pas d’augmenter le SMIC mais tous les bas revenus, et les gens qui étaient au-dessus du SMIC se disaient  et nous qu’est-ce qu’on va devenir. Donc l’augmentation du SMIC ne se décrète pas. C’est pour ça que ce n’est pas dans le projet du candidat, c’est le résultat de la relance de l’activité économique.

Valérie ASTRUC

Mais vous regrettez qu’il n’y ait pas grand-chose sur le pouvoir d’achat de la part de François HOLLANDE ?

Ségolène ROYAL

Mais il y a des choses, il y a beaucoup de choses sur le pouvoir d’achat indirectement puisqu’il y a la question de la maîtrise des prix, il y a la question de la réforme bancaire qui va permettre aux PME de se développer donc d’embaucher et de payer des salaires. Il y a la rénovation du dialogue social qui va permettre au sein de l’entreprise de mieux répartir les résultats de l’entreprise entre la rémunération du travail et la rémunération du capital. Il y a une justice fiscale qui va permettre de redonner du pouvoir d’achat parce que ça va alléger l’impôt sur les bas et sur les petits, et augmenter l’impôt sur les gros. Donc c’est un ensemble des réformes économiques et sociales qui doit permettre de réinjecter du pouvoir d’achat absolument indispensable ; et la maitrise des loyers qui redonne aussi du pouvoir d’achat parce qu’aujourd’hui 20% en moyenne et même un peu plus du budget des ménages est consacré au logement alors qu’il y a quelques années ce pourcentage était moindre.

Valérie ASTRUC

Alors mardi prochain vous allez tenir votre premier meeting de campagne à Marseille. Qu’est-ce qui manque à François HOLLANDE que vous pourriez vous lui apporter ?

Ségolène ROYAL

Mais tout le monde peut apporter quelque chose à notre candidat.

Valérie ASTRUC

Oui mais vous personnellement ?

Ségolène ROYAL

Moi personnellement, il m’a demandé de mobiliser les électeurs qui sont venus massivement en 2007 dans les quartiers populaires parce que je vais par exemple dans les quartiers Nord de Marseille, c’est à 95% que les gens ont voté pour la candidate socialiste. Donc c’est important de retrouver cet électorat qui aujourd’hui est désespéré parce qu’il a été abandonné pendant 5 ans, souvenez-vous la droite avait promis un plan Marshall pour les banlieues, les banlieues n’ont rien vu.

Valérie ASTRUC

On n’en parle pas beaucoup de ces banlieues justement dans cette campagne.

Ségolène ROYAL

Non, elles sont abandonnées, elles sont marginalisées, il y a des taux de chômage des jeunes qui va parfois jusqu’à 60% dans certaines banlieues. Le recul de l’Education Nationale a frappé les banlieues alors que l’espérance de promotion sociale pour les plus démunis c’est l’école, et c’est l’école de la République. Il n’y a plus de possibilité d’accès à la santé donc là aussi moi je considère que les banlieues ce n’est pas un problème c’est une partie essentielle de la solution et que l’énergie des jeunes dans ces banlieues c’est un élément très positif pour la France que nous devons mettre cette énergie au service de la croissance.

Valérie ASTRUC

Un mot sur les 500 signatures que Marine LE PEN semble visiblement avoir du mal à récolter, est-ce que d’abord est-ce que c’est du bluff et est-ce que le Parti socialiste doit aider Marine LE PEN à avoir ses signatures ?

Ségolène ROYAL

Je ne sais pas si c’est du bluff, ce que je crois c’est que le Front national doit avoir un candidat parce qu’il y a un vrai courant de pensée et que si on veut combattre les idées du Front national il faut pouvoir faire en sorte qu’il y ait un candidat du Front national.

Valérie ASTRUC

Et le PS doit aider ?

Ségolène ROYAL

Non, ce n’est pas au PS de donner les parrainages, c’est aux maires qui partagent les idées de Marine LE PEN, de donner ces parrainages. Mais il y a un problème parce que les maires ensuite se font sanctionner.

Valérie ASTRUC

Alors est-ce qu’il faut rendre ces signatures anonymes ?

Ségolène ROYAL

La difficulté de l’anonymat c’est que ça va aussi susciter de multiples candidatures.

Valérie ASTRUC

Et vous êtes favorable ou pas ?

Ségolène ROYAL

Et la dispersion des candidatures n’est pas non plus une bonne chose dans un débat présidentiel. Donc c’est une vraie difficulté, je crois que c’est à Marine LE PEN de se montrer plus convaincante à l’égard des maires. Et c’est aussi qu’il y a un esprit républicain, c’est-à-dire que les maires qui donnent leur parrainage à Marine LE PEN ne se voient pas ensuite sanctionner soit au niveau des subventions, des différentes collectivités territoriales, et en même temps les électeurs ont la liberté aussi de sanctionner les maires qui ont donné leur parrainages parce qu’ils ne se retrouvent pas dans ce parrainage les maires des communes, c’est ça la difficulté.

Valérie ASTRUC

Pour terminer un mot sur l’entreprise LEJABY.

Ségolène ROYAL

Oui.

Valérie ASTRUC

On a vu hier Martine AUBRY se féliciter que le gouvernement ait trouvé un repreneur. Est-ce que vous aussi vous vous féliciter de cela ?

Ségolène ROYAL

Je voudrais dire deux choses, d’abord LEJABY ce n’est pas seulement Yssingeaux, c’est-à-dire qu’il y a encore trois ou quatre autres sites qui sont menacés, donc attention aux effets d’annonces qui font croire qu’à 80 jours le gouvernement sauve des usines, on ne va pas faire des élections présidentielles tous les 80 jours pour sauver les usines. Moi je me souviens d’AUBADE l’année dernière où le gouvernement n’a pas bougé, cette entreprise a été délocalisée. J’avais demandé l’interdiction de délocalisation des marques, parce que c’est ça qui incitent les entreprises françaises de luxe à délocaliser puisque avec les usines, avec les machines partent les marques. Si on interdisait le départ des marques, si la marque était attachée au terroir, aux territoires et non pas le retour des fabrications qui uniquement en étant emballées en France peuvent porter le label made in France, donc il faut des réformes de fond pour empêcher ces délocalisations.

Valérie ASTRUC

Merci infiniment Ségolène ROYAL, bonne journée à vous.

 Vos commentaires

2 Réponses à Ségolène Royal était l’invitée des 4 Vérités sur France 2

  1. Elysium

    L’dée de faire un genre d’AOC pour les marques, est une idée intéressante.
    Outre que ça puisse mettre les bâtons dans les roues aux délocalisations, ce peut être un vrai plus. Aubade était un produit-phare de la lingerie de charme. La France y avait acquis une réputation mondiale, vraisemblement liée à la beauté des françaises, leur talent à se mettre ainsi en valeur et aussi, à la réputation coquine et sulfureuse que Paris s’était faite en Europe par le passé.
    Délocaliser Aubade en Tunisie, comme l’avait fait le nouvel acquéreur, ce groupe suisse alémanique Calida, est au raffinement érotique de ce qui avait fait Aubade, ce que sont les patates au fromage des bûcherons de l’Emmental bernois par rapport aux mets parisiens les plus raffinés! Un massacre à la tronçonneuse! Après la Tunisie, ce sera peut-être la délocalisation en Chine ou je ne sais vers quels esclavagistes manufacturiers. D’Aubade, il ne restera que le nom, toujours plus vide de sens, à des années-lumières des charmantes françaises qui en avaient tant contribué à sa magie.

    Il faudrait créer un pilotage stratégique commun aux AOC, une boîte à succès et idées utilisable par toutes les entreprises aux produits reconnus comme tels. Par exemple, dans le cas d’Aubade, si on avait osé approcher le Crazy Horse à Paris et tenter un partenariat publicitaire commun, alors je pense qu’il aurait été mutuellement bénéfique, tout en ancrant Aubade dans la France. Vraisemblablement que le chiffre d’affaire et les bénéfices d’Aubade auraient alors explosé. Souffler cette idée, n’aurait rien coûté cher à un modeste organisme d’Etat (Juste, y avoir les personnes adéquates avec de bonnes idées), mais il peut rapporter gros en termes de création d’emplois et de succès entrepreneurial.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 10:29

MELENCHON A REPONSE  A TOUTES LES QUESTIONS DE SOCIETE, IL CONNAÏT BEAUCOUP MIEUX HOLLANDE TOUS LES DOSSIER, IL NE REPOND PAS A UNE QUESTION PAR UNE AUTRE QUESTION, COMME LE FAIT LE CANDIDAT SOCIALISTE, QUI PROMET BEAUCOUP, SANS ÊTRE CERTAIN QU4IL POURRA TENIR SES PROMESSES ...

 

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 06:12

C'EST SON OBSCESSION A SARKO, IL MET TOUT LE MONDE SUR LE PONT POUR ELIMINER SON ADVERSAIRE POTENTIEL F.HOLLANDE, LE PREFERE DE JACQUES CHIRAC ...

SARKOZY QUOIQU'IL EN DISE N'A PAS LE MORAL DU TOUT ...

 

QUANT A DELANOÊ IL DENONCE "L'AMATEURISME ET LE BRICOLLAGE" DU PRESIDENT      

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a assuré que Nicolas Sarkozy avait fait preuve d'«électoralisme». 
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a assuré que Nicolas Sarkozy avait fait preuve d'«électoralisme».  | Jean-Christophe Verhaegen
Zoom1/3

La campagne présidentielle s'est encore accélérée hier soir. Avec l'intervention du chef de l'Etat retransmise en direct sur huit chaînes de télévision les réactions politique ne tournent ce matin qu'autourdes annonces de N.Sarkozy : hausse de la TVA de 1,6 %, création d'une banque de l'Industrie, augmentation de droit de construire de 30 %, il a annoncé près de huit mesures qui devrait rentrer en vigueur au plus tard en octobre.. Ce qui pose évidemment la question incontournable de sa candidature. 

Même si le président de la République se défend de rentrer officiellement dans la course à sa réélection, N.Sarkozy a lancé toute la soirée des piques contre F;Hollande, sans jamais le citer, estimant notamment qu'il faisait preuve d'«arrogance». Et Nicolas Sarkozy a levé le peu de doutes sur sa volonté de se frotter à une nouvelle campagne présidentielle. 

"  J'ai un rendez-vous avec les  français, je ne me déroberai pas" a assuré le président en concluant l'émission 

8h45. Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande s'affronte dans un débat avec Xavier Bertrand, sur BFM-TV. Selon le socialiste, Nicolas Sarkozy a proféré «des mensonges gigantesques» notamment sur la situation économique de l'Allemagne. «Vous avez agmenté les impôts les Français le savent et vous allez continuer», enchaîne le député du Doubs. Il estime que le Président de la République lors de l'émission a été «amnésique» sur l'action qu'il a mené lors de son quinquennat qui s'achève. De son côté, Xavier Bertrand défend les propositions du Président de la République. Selon lui, comme l'a expliqué hier soir, Nicolas Sarkozy les prix n'augmenteront pas car «ce n'est pas une mesure budgétaire». «François Hollande et ses amis n'ont pas pris la mesure de la crise» rétorque Xavier Bertrand qui estime que les propositions du candidat socialiste sont «conservatrices». 

8h30. Pour Lionnel Luca, Nicolas Sarkozy doit se déclarer vite «pour expliquer ses mesures» 
Le député UMP Lionnel Luca n'a pas été vraiment rassuré par le présidentde la République. Selon lui, il faudrait que Nicolas Sarkozy se déclare candidat le plus vite possible «pour expliquer» les mesures annoncées. «Nos militants s'impatientent, nos électeurs sont perplexes: tant que le patron n'est pas dans l'arène, vous n'avez pas la même âme», déclare le député de la Droite populaire, qui avait critiqué récemment la hausse annoncée de la TVA. «Il faut que Nicolas Sarkozy ait la possibilité, en tant que candidat, d'expliquer cette réforme difficile», juge-t-il. «Le président ne peut pas s'exonérer de faire campagne suffisamment tôt pour expliquer ses mesures». Et pour appuyer son raisonnement, il donne des exemples : «Jacques Chirac s'était engagé en campagne le 10 février (2002), c'est le bon exemple, et non pas (François) Mitterrand qui n'était que le président potiche de la cohabitation» en 1988, estime Lionel Luca.


8h20. Bertrand Delanoë a dénoncé «de l'électoralisme qui prend les Français pour des imbéciles dans le bricolage et l'amateurisme».
 Invité sur France Inter, l'élu ne mâche pas ses mots contre le Président de la République s'en prenant notamment à ses annonces sur l'augmentation de 30 % du Cos en matière de logement. Selon lui, c'est sûrement là où il fait le plus preuve «d'amateurisme et de cynisme». Quant à la hausse de la TVA, « personne ne croira que cela n'augmentera pas les prix».


8 heures. «Un Président de la République déterminé et rassurant», estime de son côté Renaud Muselier sur twitter 

7h58. Pour Villepin, les mesures annoncées par Sarkozy  «viennent trop tard». 
 Invité chez Christophe Barbier, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin estime sur iTélé qu'il y avait de «bonnes idées» parmi les mesures annoncées dimanche soir mais il regrette que celles-ci «viennent trop tard».«Se battre pour la compétitivité oui, c'est une bonne chose», précise-t-il mais «ce que je crains, c'est que ces idées soient gâchées par la précipitation». Quant à la hausse de la TVA, le candidat irait encore plus loin. «J'ai préconisé une hausse de 2,5 points si on veut que l'effet se sente sur le coût du travail», explique-t-il, le chef de l'Etat ayant pour sa part opté pour une augmentation de 1,6 point.  Enfin, Dominique de Villepin juge également que «le grand échec de ce quinquennat est l'emploi et l'emploi des jeunes». «Il y a de bonnes recettes en Allemagne mais il ne faut pas perdre de vue ses spécificités, nous ne pouvons pas avancer à marche forcée vers le modèle allemand», met-il en garde.

7h55. «Nicolas Sarkozy déterminera en âme et conscience la date son calendrier, s'il est candidat d'ailleurs !», lance Nadine Morano,
 ce matin sur Europe 1. Invité chez Bruce Toussaint, elle ajoute : «connaissant son tempérament je ne vois pas comment il renoncerait à continuer le travail qu'il a engagé ».


7h50. «Nicolas Sarkozy est un peu perdu», selon Martine Aubry. 
Invitée sur RTL, la première secrétaire du PS, attaque de front le chef de l'Etat. «Le Président de la République est un peu perdu», assure la maire de Lille estimant notamment qu'il y a eu «beaucoup d'improvisations» notamment sur le logement. «Il est candidat nous le savons tous et on connait déjà son programme : plus d'austérité et plus de précarité», résume-t-elle. 

7h30. Nicolas Sarkozy fait la une de la presse quotidienne.
 «Le Figaro» titre sur les réformes choc de Sarkozy, qui cite «la TVA, le logement, les 35 heures». «Libération» a vu «Un président perdu» à la télévision. «Largué dans l'opinion, Sarkozy a tenté hier de reprendre la main (...) sans paraître lui-même convaincu», peut-on lire dans ses colonnes. Nicolas «Sarkozy reprend l'initiative» analyse de son côté «La Croix». 


V

 



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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 08:36

 

Le duel Hollande-Juppé en 5 questions

 

 

 

 


Un réveil politique spécialement consacré au face-à-face d'hier soir. Et une question majeure : qui a gagné ?

 
 Difficile d'y échapper ce matin. Le portrait de François Hollande s'affiche en une de tous vos journaux. Le candidat PS a dévoilé son programme jeudi dans la journée avant d'aller le défendre sur France 2 dans l'émission "Des paroles et des actes". Il s'est retrouvé en débat face à Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères. Retour dans le réveil politique sur ce tournant de la campagne en cinq questions. Et pour commencer, celle que tout le monde se pose un lendemain de débat...

Qui a gagné ?

Vos journaux distribuent les points ce matin. Sur Lemonde.fr l'éditorialiste Gérard Courtois prend position dans un tchat avec les internautes :

"Hollande est sorti plutôt gagnant de ce débat avec Juppé".

"Libération" salue plutôt la prestation du candidat PS mais prévient tout emballement dans un article intitulé "gare à l'abus de confiance". "Parfois trop sûr de lui hier soir, le socialiste profite de l'élan pris lors du discours du Bourget", expliquent les journalistes.

Sur le site du Figaro, un duel s'affiche en une, mais c'est celui entre Newt Gingrich et Mitt Romney, pour la primaire républicaine aux Etats-Unis. Un choix étrange un lendemain de débat... Circulez y'a rien à voir ! Le meilleur signe de la victoire de Hollande ?

27 01 2012 Figaro
la une du site du Figaro DR
Comment a réagi la droite ?

Nathalie Kosciusko-Morizet s'est essayée au commentaire en direct sur i-Télé. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie s'est manifestement ennuyée : "Hollande, c'est du Lexomil." Elle critique 'l'arrogance incroyable" du candidat socialiste qui parle "comme s'il était à l'Elysée".

Gérard Longuet invité ce matin de Jean-Jacques Bourdin est plus mesuré. Il estime qu'on a vu hier "deux hommes de qualité" face à face avant de préciser : "les deux ont oublié d'être cons". Interrogé sur sa comparaison  et le capitaine du concordia , le ministre de la Défense a déclaré : "Je regrette la comparaison".

Mais les éléments de langage prennent vite le relais. Le mot clé est "arrogance", employé par Jean-François Copé sur Europe 1. Claude Guéant sur France 2 reprend le même refrain sur la "suffisance" du candidat PS.

La soirée a été animée sur Twitter, avec la cellule riposte de l'UMP qui a mis les bouchées doubles :

Retrouvez la synthèse des réaction sur twitter 

Qui était le meilleur commentateur ?

Le mieux placé pour parler du débat, c'était surement Jacques Chirac. L'ancien président connait bien les deux hommes. Entre Alain Juppé, son fils en politique et François Hollande élu corrézien comme lui, son coeur balance. Rue 89 vous livre les confidence de Jacques Chirac ...

Je vais vous le dire sans détour : la maison UMP brûle. Ce soir, son plus brillant élément, celui qui devait tester la stature présidentielle de François Hollande, s'y est cassé les dents.

Il s'agit bien évidemment d'un pastiche. Pour mémoire, l'ancien président avait fait bondir la droite, en annonçant son intention de voter Hollande... Si Juppé ne se présentait pas.

Et ailleurs, que s'est-il passé ?

En bref, Philippe Kaltenbach, élu PS des Hauts-de-Seine,est visé par une enquête pour corruption dans une affaire de logement sociaux ... 

En l'absence de toute déclaration de candidature, le CSA s'est fait un avis. Le temps de parole du président dimanche soir à la télé sera décompté à droite. Nicolas Sarkozy jugé candidat par contumace 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 06:06

 

Faut-il voter pour Jean-Luc Mélenchon ?

Mélenchon fait souvent parler de lui ... médiatiquement.

Mais il est loin de faire l'unanimité. Pourquoi ? Pourtant, n'a-t-il pas un programme politique populaire et républicain ?

 

Le candidat du Front de Gauche aux élections présidentielles est souvent contesté et décrié du fait de ses propos ou de ses prises de position. En effet, Jean-Luc Mélenchon , actuellement député européen, co-Président du Parti de Gauche et ancien ministre de l'enseignement professionnel n'est pas un homme politique commun comme ce fut le cas aussi à une autre époque, Georges Marchais alors secrétaire général du Parti Communiste.
Son franc-parler lui attire des sympathies certes, mais au final, il fait assez peur à la France de la même manière que Jean-Marie Le Pen inquiétait et inquiète encore une certaine classe sociale.

Jean-Luc Mélenchon est catalogué comme extrême : extrême dans ses paroles, extrême dans ses discours, extrême dans son projet politique, extrême dans ses relations avec ses partenaires de la Gauche. Indigné, révolté, il critique rudement ses adversaires, et agresse volontiers les médias, n'hésitant même pas un jour d'octobre 2010 à traiter David Pujadas, présentateur du 20 heures de France 2, de« salaud » et de « larbin » dans un documentaire de Pierre Carle intitulé « Fin de concession ».

En fait, Jean-Luc Mélenchon se bat depuis des années pour un changement radical du système politique français. Engagé dans tous les combats populaires, il se qualifie lui-même de socialiste républicain avec comme ambition ultime d'être « le rassembleur de toute la gauche » sur une ligne politique antilibérale, voire anticapitaliste issue de la « révolution par les urnes », pour gouverner et transformer en profondeur la nation française.

La « République » vue par Mélenchon est prête à faire rêver les masses populaires, celles d'un prolétariat et d'un monde ouvrier issu directement de Germinal. Mais cette république inquiète évidemment une majorité d'institutions et de citoyens : un grand patronat qui redoute ce fossoyeur du capitalisme libéral, une France moyenne hostile à un changement violent susceptible de mettre en péril les « petits intérêts privés », des chefs d'entreprises de PME ou PMI qui voient en lui une réminiscence des idéologies communistes, sans oublier une droite « réactionnaire » qui ressurgit de ses cendres et dont les membres, de plus en plus nombreux, se rattachent à un nationalisme fleurissant et aux vieilles idées du Front National.

Alors que penser de Mélenchon ? Idéaliste, Provocateur, Révolutionnaire ? Ou simplement un socialiste convaincu du pouvoir réel par le peuple ?
Il est clair que député européen est certainement le plus « démocrate » de tous les candidats aujourd'hui en présence. S'il est un opposant farouche à Nicolas Sarkozy et à Marine Le Pen, s'il ne fait pas confiance à François Bayrou et aux centristes en général, s'il a une méfiance même envers certains partis de la gauche, il est également bien loin du « capitaine de pédalo » (vous avez certainement reconnu l'ancien secrétaire du PS) pour lequel il n'a pas beaucoup d'estime au sens politique du mot.

Jean-Luc Mélenchon a pris ses distances avec l'ensemble de la classe politique. Convaincu que l'on peut changer la France par une révolution par les urnes, il souhaite évidemment qu'une majorité des électeurs de gauche se porte sur son nom au premier tour des présidentielles.

Faut-il donc voter Mélenchon ? Ma réponse peut vous étonner, mais j'ai la ferme conviction qu'il est le seul à l'heure actuelle à avoir la volonté de donner à la France une nouvelle politique absolument opposée à celle que nous avons connue voici ces vingt dernières années, à savoir donc un gouvernement populaire où le peuple reprendra le pouvoir face aux puissances financières et au grand capitalisme.

Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c'est changer la France pour des valeurs républicaines aujourd'hui disparues. Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c'est retrouver une vraie démocratie qui donnera à la classe ouvrière de nouveaux espoirs comme ce fut le cas à l'époque du Front Populaire. Voter pour Jean-Luc Mélenchon, c'est s'engager dès maintenant pour la mise en place de la Sixième République.

Avec tous les avantages mais aussi tous les risques qu'un changement de régime peut entrainer pour la stabilité et l'avenir d'une Nation !...


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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 07:04
 Hollande et l'impasse Ségolène
Au Bourget, le candidat socialiste n'a pas eu un mot 
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Ségolène Royal assiste au meeting de François Hollande, dimanche 22 janvier. AFP
 

 Ségolène Royal assiste au meeting de François Hollande, dimanche 22 janvier. AFP 

 

 Cette fois, aucun doute, il a enfilé le costume. Au Bourget, hier, il suffisait de voir les regards ébahis des éléphants qui voyaient le "livreur de pizzas" se métamorphoser en homme d’Etat. Ils étaient bluffés. Leurs regards éteints, un peu dubitatif, au fil des minutes, se sont métamorphosés. Ils étaient soudain porteurs de la petite lumière des fervents supporters de "François". Une belle métamorphose pour ces grincheux qui ne parvenaient pas à se ranger derrière la bannière Hollande. Ou alors, tellement du bout des lèvres qu’on craignait le pire. Mais cette fois, pas de doute, ils avaient un chef. Un patron à la sauce Hollande, ni matamore, ni hargneux, juste lui-même, comme il a tenté de l’expliquer. François Hollande le Grand Méchant Mou s’est révélé dur au mal et prêt à l’épreuve. Le combattant que l’on attendait est sorti de sa gangue de gentil technocrate.

 

 

Seul bémol à ce rendez-vous historique : l’impasse Ségolène.

 

Le candidat socialiste, alors qu’il a cité Lionel Jospin, Martine Aubry, et même Jean-Michel Baylet, n’a pas eu un mot pour celle qui l’a précédé en 2007. Etrange silence. Ainsi donc, la duchesse du Poitou ne méritait aucun éloge pour son parcours ? L’ex-compagne qui a rallié Hollande avec une rare classe dès les jours qui ont suivi sa victoire à la primaire socialiste n’a donc pas existé politiquement ? Dur à encaisser pour celle qui a rallié tout de même près de 48% des voix au second tour de 2007. A sa manière, certes atypique, elle a contribué à l’histoire de la Gauche. Ses idées de démocratie participative qui ont tant fait ricaner les caciques de la rue de Solférino ont fini par entrer dans les mœurs. Son approche de la politique écologique a été prise en compte par François Hollande lui-même. Sa manière de s’en prendre à la finance internationale, aux spéculateurs, à ceux qui gagnent de l’argent en dormant, n’a pas été totalement étrangère au discours résolument à gauche de son ancien compagnon. Et pourtant, dans le petit film de présentation de Hollande, en début de meeting, pas une image de Ségolène. Certes, nous ne sommes pas à l’époque stalinienne où l’on effaçait sur les photos les disgraciés, ceux que le maître du Kremlin avait fait éliminer. Mais, au Bourget, il y a eu ce petit malaise, cette imperceptible gêne… Avec cette question : pourquoi ? Pourquoi François Hollande a-t-il délibérément zappé l’image de la mère de ses enfants ? Pour des raisons politiques ? Ou, pire, pour des raisons privées ? Dans les deux cas de figure, cette omission aurait pu être évitée. Le grand rassemblement dont parle avec ferveur le nouveau champion de la Gauche passe aussi par celle qui a incarné, aux yeux de nombreux Français, une nouvelle manière de faire de la politique.

 

Pour ceux qui en doutent, Ségolène Royal ne sera pas gommée du paysage facilement.

 

Au Bourget, les caméras se sont ruées vers elle et ne l’ont plus quittée jusqu’à l’arrivée sur la scène de Yannick Noah. Le signe qu’elle continue de passionner les média. Elle reste une star, quoi qu'on pense de ses débordements. Il ne faudra pas l’oublier.

 

Ségolène Royal, est une femme forte et debout, un peu maso, qui reste là à visionner ceux qui en cinq ans ont tenté de la détruire, sans jamais y parvenir. Si F.Hollande perdait l'élection ce qui n'est pas exclu du tout, Ségolène Royal pourrait ressurgir dans un gouvernement de gauche comme celui de Mélenchon, qui pourrait la nommée comme premier ministre, en rassemblant toutes les gauches, comme MJ.Buffet, Pierre Jullien, E.Joly, Montebourg., et bien d'autres encore pour reconstruire ensemble la France mise en Faillite par le pouvoir Sarkozy.

 

Car ce qui reste injuste et inadmissible et même scandaleux, c'est que tous les candidats empruntent les idées politiques  innovantes de  Ségolène Royal, pour assoire leur ambition personnelle, sans avoir l'intention jamais de les appliquées. Comment le pourrait ils d'ailleurs ?

 

Seule, Ségolène Royal connaît la façon de mettre en place, son vrai projet pour changer radicalement notre système sous une sixième République. Elle seule connaît la méthode pour faire de la France un pays d'entrepreneurs pour mettre définitivement par KO le chômage, créer un Boom économique et sociale digne des "Trente glorieuses".

 

Ségolène Royal que le PS aimerait enterrée, si Hollande perdrait cette élection pourrait très bien se redresser avec l'aide de Mélenchon par exemple.

Leur projet se ressemble, Ségolène Royal c'est la force citoyenne, "pour le peuple avec le peuple, jamais sans le peuple" Mélenchon c'est :  "Place au Peuple" et le programme de Mélenchon présent dans toutes les liberté mérite d'être visité, allié au projet de Ségolène Royal, aurait la certitude de donner à la gauche rassemblée autour de Mélenchon, tout un renouveau.

 

J.L.Mélenchon semble plus à même de rassembler toutte les gauches, tandis que Hollande, son discours fait de : "Moi mon Moi" le "Je Je" ou le "Moi Je" sans les autres candidats, n'a rien du rassembleur, on ne monte pas une autre société qui a besoin d'un réel changement sans les autres groupe de gauche.

 

Le constat est que, depuis 2007, les socialistes n'ont jamais rendu hommage à Ségolène Royal, depuis quatre ans, pour avoir été la seule socialiste arrivée au second tour de la présidentielle de 2007 ceci après Mitterrand, ils l'ont au contraire méprisée, jusqu'à ce dimanche. Mais à chaque fois qu'il l'ont massacrée ils ont oublié, qu'ils méprisaient aussi les 17 millions d'électeurs qui avaient voté pour Ségolène Royal en 2007.

 

Le congrès de Reims est encore présent dans toutes les têtes des ségolènistes ...

 

C'est de ses plaies mal cicatriser, que risque de se jouer le vote de François Hollande, car il y aura cette fois pire qu'en 2002 un effet "Boumerang" car aucun favori des sondeur ne sera sans doute au second tour ... Il faut pourtant que la gauche vraie, gagne cette élection...

 

Si Hollande perdait l'élection, c'est aussi le PS qui volerait en éclats, Le Front de Gauche, pourrait bien le remplacer par son ampleur... 

 

Le F.N de Marine Le Pen pourrait très bien remplacer l'actuelle Droite UMP ...

 

Tout peut arriver lorsque l'on méprise les êtres compétents pour assouvir sa soif d'ambition personnelle.

 

 

        
VOTRE RÉACTION

Jacques Michel

Jacques Michel a posté le 24-01-2012 à 01:16

C'est la raison pour laquelle, je le dis tout net, sauf en cas de duel au second tour face à Marine Le Pen, auquel cas je ferai mon devoir. Sinon, je ne voterai en aucun cas pour François Hollande. D'abord pour son inexpérience, il n'a jamais été ministre, pas même sous-secrétaire d'état aux travaux finis et aux choux farcis ! Ensuite et surtout, je me souviens très bien de ce qui s'est passé il y a cinq ans, il a soutenu Ségolène comme la corde le pendu.....Elle avait pourtant été désignée par 60 % des adhérents, (ce n'est pas rien). En tant que Premier Secrétaire, il aurait dû faire en sorte que le PS soit tout entier rassemblé en ordre de bataille derrière sa candidate, on connaît la suite.......Qu'aujourd'hui,ce même individu recueille les marrons du feu, cela je ne peux pas le digérer, c'est profondément immoral......Oh je sais, je ne suis pas le perdreau de l'année, je sais bien que la politique et la morale, cela fait deux, mais trop c'est trop !! En conséquence, au premier tour je voterai Mélanchon. S'il n'est pas au second, je vote blanc ou je m'abstiens. Tant pis si je fais le jeu de Sarko. Si Hollande gagne cela sera sans moi !!!

X Y Z

X Y Z a posté le 23-01-2012 à 20:29

il veut peut être faire oublier le "si, si, franfois et martine me l'ont dit" d'après la primaire ...

Jean François Faissat

Jean François Faissat a posté le 23-01-2012 à 20:20

Merci à Serge Raffy d'avoir rappelé ce que l'histoire retiendra de Ségolène Royal : son tort, avoir eu raison trop tôt, être une femme au caractère affirmé, jolie de surcroît : impardonnable pour beaucoup "delenda est sego"

Geneviève Heckmann

Geneviève Heckmann a posté le 23-01-2012 à 19:33

Si Ségolène n'avait pas été là, le PS,ou du moins l'appareil du PS,serait le "cadavre" dont parlait un certain philosophe.Ce qui donne sa force au discours de Hollande les idées qu'il a développées sont à 90% celles qu'avait inaugurées Ségolène depuis 2006.Jospin et Aubry, remerciés par le candidat, n'ont pas innové,et n''ont pas spécialement brillé...La seconde porte même la casserole du Congrès de Reims.Alors,François, et les apparatchicks, un peu de courage! Ayez un minimum de reconnaissance au ventre!

falibade escapade

falibade escapade a posté le 23-01-2012 à 19:31

Jamais personne ne se demandera pourquoi elle ne plaisait pas aux mammouths ?
Il doit y avoir une raison.
Mais j'avoue sue Hollande aurait pu la citer.

ar ca

ar ca a posté le 23-01-2012 à 21:39

p'tête qu'elle aimait pas les petites trompes....

Martin Pêcheur

Martin Pêcheur a posté le 23-01-2012 à 19:20

L'impasse sur Ségolène manque effectivement de classe. Mais quel est le sens du message ? Veut-il faire passer l'idée que dans cette bataille pour la présidence il ne fera pas dans le sentiment ? Qu'il ne sera pas gentil ? Que c'est de lui qu'il s'agit ?
En effet cela m'étonnerait qu'il faille lire l'absence de Royale au premier degré…

falibade escapade

falibade escapade a posté le 23-01-2012 à 19:55

moi aussi. Je pense comme vous.

falibade escapade

falibade escapade a posté le 23-01-2012 à 19:56

mais il ne l'a pas citée, c'est ce que veut dire l'auteur .

Trou Lala

Trou Lala a posté le 23-01-2012 à 19:10

Sic transit gloria mundi, comme on dit au Vatican. Elle n'est plus rien, une has been . On lui donnera un dernier hochet, le perchoir de l'Assemblée et puis elle s'en ira en essuyant une larme, comme elle l'a fait à chaque fois, piétinée par les éléphants . Sunset Boulevard !
Elle faisait peine à voir, hier, tassée sur sa chaise, écrasée par le succès de son ancien compagnon, père de ses quatre enfants. Il est bien fini le temps du muguet, de l'insouciance, de la tendresse humaine, de la FRA TER NI TE. C'est le temps de Hollande et de Valérie .

ar ca

ar ca a posté le 23-01-2012 à 19:46

On voit que vous ne connaissez pas bien les femmes.
Et les femmes politiques encore moins.
Ce sont des tragédiennes prêtes à tout pour mourir en scène sous les ovations d'un public en larme.
Madame Royal rebondira comme de Gaulle, comme Mitterrand, comme Chirac, comme Bayrou.
Et comme tous ces phénix qui se sont relevés de leurs cendres alors qu'on avait suivi prématurément leurs cortèges funèbres?

J'EN VEUX +

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