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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 06:44
Quand Olivier Falorni sort du flou

FAUX // Samedi soir, sur France 2, tentant de se justifier sur les conditions de son élection par les voix de droite, Olivier Falorni s’est fait prendre à son propre jeu.

Olivier Falorni a affirmé face à Natacha Polony, samedi soir, qu'il avait obtenu 75 % dans les bureaux les plus à gauche de la ville...une affirmation qui ne résiste pas à l'épreuve des faits. (capture d'écran)

Olivier Falorni a affirmé face à Natacha Polony, samedi soir, qu’il avait obtenu 75 % dans les bureaux les plus à gauche de la ville…une affirmation qui ne résiste pas à l’épreuve des faits. (capture d’écran)

 

« Je vous invite à aller dans les quartiers populaires à La Rochelle, que je connais bien, où ça vote à 80 % à gauche. Eh bien, j’ai fait 75 % dans ces bureaux de vote. » Comment un homme, si bon client, aussi rompu à l’exercice de l’interview, qui a si bien géré sa communication durant la campagne, a-t-il pu faire une telle erreur en disant une telle ineptie, si facilement vérifiable ?

La spécialité d’Olivier Falorni, c’est le flou. Ainsi, il répond rarement aux questions qu’on lui pose. Ainsi, il est aussi difficilement « prenable », pour les journalistes qui ne connaissent pas la situation locale. Cela a fait son grand succès électoral et dans les médias parisiens, où la relance semble avoir été oubliée depuis longtemps.

Rarement relancé

Peut-être avait-il été un peu gêné, fin juin, sur le plateau du Grand Journal de Canal +, par Jean-Michel Apathie. Mais les interviews y sont beaucoup trop courtes. Chez Laurent Ruquier, samedi soir, sur France 2, dans On n’est pas couché, le député-de-La-Rochelle-et-de-l’île-de-Ré a dû affronter près de trente minutes d’interview, ce qui est très rare.

Malmené sur la question des voix qui se sont portée sur lui au premier, mais surtout au second tour, il a, comme d’habitude, expliqué qu’on ne pouvait pas trier les voix. Souvent, la discussion s’arrête là. Mais Olivier Falorni a voulu être plus précis : erreur.

Il a expliqué, qu’au second tour, la majorité des électeurs du Front de Gauche et d’Europe-Ecologie – Les Verts, du premier tour, avaient voté pour lui. Outre le fait que c’est statistiquement faux, il s’est fait prendre à son propre piège. Natacha Polony ne s’est effet pas privé de lui « retourner le compliment » : en disant cela, il faisait, lui même, le tri des voix, ce qu’il refusait quelques minutes plus tôt.

La phrase de trop

Aculé, Olivier Falorni a commencé à donner des chiffres. « Je vous invite à aller dans les quartiers populaires à La Rochelle, que je connais bien, où ça vote à 80 % à gauche. Eh bien, j’ai fait 75 % dans ces bureaux de vote. »

Mais voilà, c’est faux. Faisons-en la démonstration. Prenons comme référence la dernière élection avant la législative, c’est à dire le second tour de la présidentielle.

A La Rochelle, 14 bureaux de vote (sur 55) ont donné plus de 70 % à François Hollande. Et au maximum 78,6 %, dans « 14-Juillet – Ledru-Rollin », le bureau 55, à Villeneuve-les-Salines. Sur ces 14 bureaux, situés à Laleu, Mireuil, Villeneuve, Port-Neuf et Tasdon, que l’on considère communément dans les quartiers populaires de la ville, 10 ont donné la majorité de leurs voix à Ségolène Royal. Son record, 60,6 %, se situe d’ailleurs dans ce fameux bureau 55.

A Royal les quartiers populaires

Trois ont voté Falorni, au maximum à 52,2 %, soit, tout de même, près de 11 points de moins que sa moyenne (63 %). Ils sont même à 50-50 dans le treizième bureau en question, « Cours Dame-Hilaire » (17), à Mireuil. Mais même là, ou quand elle l’emporte de peu, Ségolène Royal progresse quand même de 13 points, au moins, par rapport à sa moyenne (37 %).

En fait, la présidente de région l’emporte ou talonne son challenger dans le cœur des quartiers populaires, que connaît si bien Olivier Falorni. Au global, elle l’emporte même sur les quartiers de Mireuil (50,5 %) et de Villeneuve-les-Salines (53,8 %).

Maintenant que l’on sait que l’affirmation d’Olivier Falorni est une tromperie, attachons nous aux fameux bureaux où le député-de-La-Rochelle-et-de-l’île-de-Ré à approché les 75 %. En fait, il dépasse la barre des 70 % dans trois bureaux : « Le Mail » (22), avec 74,4 % ; « Coligny » (23), avec 70,5 % ; « Sécurité-Sociale » (24), avec 73,5 %. Ce sont les bureaux de vote de La Genette, quartier populaire s’il en est, n’est-ce pas.

A Falorni les quartiers rupins, notamment

Ce sont trois des quatre seuls bureaux à avoir voté Nicolas Sarkozy, le 6 mai dernier. Ces fameux quatre bureaux (rajoutons donc « Saint-Exupéry – Deflandre » (7), à Port-Neuf*) qui ont voté Sarkozy sont aussi les quatre meilleurs scores d’Olivier Falorni. Dur.

Pour tout dire, la carte des résultats d’Olivier Falorni ressemble, comme une cousine, à une carte traditionnelle de la droite à La Rochelle. Les nuances entre les secteurs sont bien souvent les même. La carte Falorni est en revanche plus « lisse », moins « clivée » que la carte Sarkozy. Pas une surprise, vu les mélanges.

La carte des résultats de Nicolas Sarkozy, comparé à celle d’Olivier Falorni.

La carte des résultats de François Hollande, comparé à celle de Ségolène Royal.

Evidement, le niveau, lui, est bien supérieur à celui d’un candidat de droite, puisque, quand même, il y a des voix de gauche qui se sont porté sur lui. Environ 20 points, contre 43 venues d’en face. Un tiers, deux tiers. C’est pas rien, un tiers, sans ça, pas d’élection.

Mais le niveau des voix de droite dans le vote Falorni n’a rien de comparable avec le transfert de certaines voix sarkozystes en 2007, sur François Hollande en 2012. Et encore moins à ces prétendues cohortes de voix de droite venues gonflé les rangs des électeurs de Michel Crépeau. Ce dernier argument, rabâché durant la campagne, n’est rien de moins qu’une réécriture complète de l’histoire. S’ils ont existé, ils ont, toujours, été résiduels.

La même légitimité

Voici donc ce qu’il se passe quand Olivier Falorni a le malheur de sortir du flou. Tout cela ne remet évidemment pas en cause une once de sa légitimité comme député. Car oui, une voix est une voix. Et il a été brillamment élu. Tout cela ne remet même pas en cause le fait qu’il soit, sans aucun doute, sincèrement de gauche. Et qu’il est un député de gauche. Maxime Bono le reconnaît lui même, après ses couteux et injustifiés excès de l’entre-deux tour.

Il ne s’agit même pas de dire là que la défaite de Ségolène Royal est injuste. Car il n’y a rien de plus juste que cette défaite**.

Mais prétendre que, ce qui a été démontré plus haut, ne compte pas, et que cela ne pose pas question pour la suite, rélève, au mieux, de l’aveuglement.

*Attention chers amis, Port-Neuf quartier populaire, oui, mais on parle là de sa partie la plus proche de La Genette, la plus bourgeoise et, pour tout dire, la plus à droite. L’une des plus à droite de la ville même, et depuis fort longtemps. A côté de ce bureau 7, il y a le 6, « Île-de-France », le secteur le plus populaire du quartier, où François Hollande a fait 74,3 % et Ségolène Royal 54,0 %.

**A l’exception, probablement, des conséquences du tweet de Valérie Trierweiler. Qui n’a joué en rien dans l’ampleur dans la défaite comptable de Ségolène Royal, mais qui a ajouté un degré personnel à l’humiliation. Un degré de trop.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 11:24
EXCLUSIF. Oui, les OGM sont Réellement des poisons !

 

 

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes... une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.(Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012) 

 

Photographe : :: Photo du film 'Tous cobayes ?'.photo : Le Nouvel Observateur

 

C'est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l'expérimentation menée par l'équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l'innocuité du maïs génétiquement modifié.

 

Lourdement toxique et souvent mortelMême à faible dose, l'OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s'il s'agissait d'un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l'attente de nouvelles investigations. Car c'est ce même OGM que l'on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les oeufs ou le lait. 

 

En 2006, c'est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d'oeuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).

 

Nom de code In VivoJusqu'en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

 

Le récit de l'opération - nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603,... lire la suite de l'article sur Le Nouvel Observateur

 

les dernières réactions à l'article
voir mon journal de réactionsaide
  • 0 commentaire Les Etats Membres de la communautée Européenne, sont responsables de cette situation, lorsqu'ils engagent, de donner des primes aux agriculteurs, afin qu'ils sèment et plantent du maïs transgénique,du soja OGM répandus dans le monde entier pour satisfaire l'industrie de Monsanto pour produire maxi et ainsi capitaliser, Monsanto ce laboratoire et industriel, qui lui fait en sorte qu'aucune autre culture et graines autres qu les siennes ne soient semées. Depuis longtemps l'alerte a été donnée, par des cultivateurs, qui ont attrappés des cancers des tumeurs, rien qu'en semant les engrais et graines transgéniques de toutes sortes sortant de chez Monsanto, avec le soutien des états européens, américains, comme la France, qui ont touchés le pactole de cette industrie criminelle.. Même le CNRS a mis au point des tomates et pommes de terre  transgéniques et bien d'autres légumes verts, bien d'autres légumes et fruits OGM, ces recherches financées par l'Etat lui même, cette agriculture qui foisonne sous nos yeux redistibuée dans nos supers marchés, est transporteuse de morts humaines, elle est prospère.? Des agriculteurs comme J.Bové et bien d'autres encore, les vrais verts écolos, ont combattus contre ce systéme criminel d'agriculture, plus fort ils ont été comdamnés pour ce devoir civique, de prévention. Grâce à nos gouvernants de droite comme de gauche. Pire encore, nos gouvernants Européens ont votée il y a quelques mois une loi pour interdire aux agriculteurs, de semencer avec leur propres graines naturelles biologiques, ceci afin de faire fructifier à coups de milliards de dollars le seul laboratoire et l'industrie qui va avec "Monsanto", pour assassiner le monde entier. Vive le bio ! Luttez massivement contre ces Etats y compris celui de la France, qui pratique et soutient à coups de milliards Ces OGM ... Que va t-il se passer ? maintenant que les savants Américains on dévoilée cette bombe criminelle cancérigène maxi ? Rien ! si vous ne manifestiez massivement votre peur, votre crainte d'en mourir dans d'atroces soufrances, de chimiothérapie, qui, elle même est faîte d'OGM et chaque jour que Dieu fait, contre cette destruction massive soutenue par tous les Etats du monde
  • 0 commentaireLe voile de la désinformation sur les OGM se lèveà suivre  
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 01:18

 

VIDEO. Royal à la sortie de l’Elysée : "C'est lrégion Poitou-Charentes qui vous intéresse!"
Publié le 12/09/2012 | 18:22, mis à jour le 12/09/2012 | 18:54
Durée : 1:16
 

 

POLITIQUE - "C'est la région Poitou-Charentes qui vous intéresse !" La phrase est lancée par Ségolène Royal à sa sortie de l'Elysée, mercredi 12 septembre, après une réunion du chef de l'Etat, du Premier ministre et les présidents des 27 régions de France. A une question des journalistes sur cette réunion, elle répond : "Ça s'est très bien passé."


Ségolène Royal, qui faisait sa rentrée politique remarquée à l'Elysée, a esquivé les questions sur les livres publiés ces derniers jours concernant l'actuelle compagne de François Hollande : "Ça fait trente ans que je suis engagée en politique, je fais une distinction entre le privé et le public", a-t-elle répondu.

 

FTVi

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 00:33

 

Retour à la case Conseil Régional pour S.Royal

Par Christine HINCKEL 

Ségolène Royal préside la session du Conseil Régional de ce 17 septembre.

Ségolène Royal préside la session du Conseil Régional de ce 17 septembre.

France 3
Ségolène Royal a fait ce lundi sa rentrée au Conseil Régional, la neuvième pour la présidente.

Après les parenthèses de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle et des législatives à La Rochelle, Ségolène Royal retrouvait ce matin son habit de présidente de région Poitou-Charentes.


Elle a présidé ce matin la session de l'instance régionale, une premiere session marquée du sceau de l'écologie et de l'emploi.

 

L'emploi avec l'annonce de la création de 4 000 emplois tremplins régionaux en s'appuyant sur les emplois d'avenir proposés par le gouvernement.


La croissance verte avec l'augmentation des aides à la voiture électriqueLe bonus régional va désormais aller jusqu'à 3 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique. Un service régional d'auto-partage des voitures électriques va être déployé sur la région. D'autre part, 207 projets photovoltaïques seront soutenus et plan régional va être élaboré pour le développement des énergies marines.

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 06:38

Lettre de Poitou Charentes - Les aides pour la rentrée, Logements adaptés, Trophées Croissance Verte, Jeux Paralympiques...

La Région innove en soutenant la construction de 70 logements adaptés aux personnes en situation de handicap

Edito de Ségolène Royal : « Pour répondre aux besoins des personnes en situation de handicap, la Région a innové une nouvelle fois en soutenant le projet de construction de 70 logements adaptés, à hauteur d'un soutien régional global de 420 000 € dans le cadre du contrat de Territoire qui a donné à un projet innovant sa crédibilité.


Devenir locataire d'un logement écologique et totalement adapté à la situation de mobilité réduite pour un loyer de 300 euros par mois, voilà le défi qui a été relevé et qui a étonné la ministre venue voir ce résultat.


De plus, cette initiative permet de rompre l'isolement des personnes âgées en leur offrant la possibilité de vivre plus longtemps dans l'environnement familier qu'est devenu leur village. Une démarche issue de la Conférence sociale régionale de juin 2011 et qui constitue un axe du plan régional en faveur des seniors.


La région soutient des solutions efficaces et Mme Michèle Delaunay, ministre chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, est venue voir cette réalisation exemplaire pour encourager sa généralisation au plan national. Ensemble, nous sommes allées à la rencontre de personnes handicapées habitant les huit logements adaptés de la commune financés par la Région, le département et la communauté de communes, dans un partenariat exemplaire ».


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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 06:33
Alerte enlèvement : mais où est passée Ségolène Royal ?

Modifié le 31-08-2012 à 11h10

12 réactions | 6450 lu

Temps de lectureTemps de lecture : 3 minutes

Avatar de Valentin Spitz

Par 
Chroniqueur politique

LE PLUS. Alors que le François Hollande rencontre ses premières difficultés, que la crise est plus que jamais là, que le chômage explose, une question se pose, pour notre chroniqueur : mais où est donc passée Ségolène Royal ? Question cruciale, et Valentin Spitz l'affirme : Royal manque à la gauche au pouvoir.

 

Ségolène Royal le 18 juin 2012 après une session au conseil régional de Poitou-Charentes (A.JOCARD/AFP)

Ségolène Royal le 18 juin 2012 après une session au conseil régional de Poitou-Charentes (A.JOCARD/AFP)

 

Aujourd'hui, et alors que je rentre fraîchement de vacances onéreuses, il m'est arrivé une expérience surnaturelle, enfin plutôt deux :

 

1. J'ai re une interview de Guillaume Garot, e).

 

2. J'ai trouvé qu'il disait quelque chose d'intéressant (le soleil a dû trop me taper sur la tête!):

 

"Il n’y aura pas de réussite du quinquennat, pas de réussite de la gauche aux responsabilités sans Ségolène Royal."

 

C'est vrai (même si ça ne va pas faire plaisir aux nombreux éléphants socialistes qui détestent tant Ségolène et qui croient avoir eu sa peau à La Rochelle), François Hollande aura besoin, un jour ou l'autre, de Ségolène Royal.

 

L'ampleur de la tâche présidentielle rend Ségolène Royal indispensable

 

Plusieurs raisons à cela, mais la plus évidente est bien sûr la difficulté de la tâche.

 

Au cours de son quinquennat (dont cette rentrée n'est qu'un doux prélude), le Président devra utiliser toutes les expériences pour espérer réussir.

 

Comment pourrait-il donc se passer de Ségolène Royal ? Ancienne candidate à la présidentielle, ancienne ministre, présidente de région... Ségolène Royal a, qu'on le veuille ou non, une place à part dans la galaxie socialiste. Elle a toujours su surprendre, apporter des idées, et déranger. Sa présence manque à une gauche déjà à moitié endormie dans les palais de la République.

 

Reconnaissez que Ségolène membre du gouvernement, _ça en jetterait. Son énergie, son talent, sa force de communication... Ca nous réveillerait, non ?

 

Sans compter que François Hollande lui doit en partie sa victoire aux primaires et à la présidentielle. Le soutien de Ségolène a compté. Oui, François Hollande a une dette envers son ex-compagne et il devra d'une manière ou d'une autre lui trouver une place.

 

Cependant, pas d'urgence, le Président a un allié de poids : le temps. François Hollande, en bon tacticien, saura utiliser la carte Ségolène le moment venu. Un recours peut-être, comme le murmurent certains militants socialistes qui commencent à s'interroger, sous cape, sur les débuts mitigés de leur candidat devenu président. 

 

Un recours mais à quelle place ? Ministre, à la tête d'une mission, ou même Premier ministre un jour  comme aiment à rêver les plus ségolénistes des ségolénistes ? Une chose est sûre  l'ex-candidate à la présidentielle n'arrêtera pas la politique.

 

Son absence elle-même est un acte politique

 

Son absence (du fait de son déplacement en Afrique du sud) est en lui même un acte politique fort, une façon de créer l'envie. Ségolène Royal fait souvent de grands voyages après de grandes défaites : souvenez-vous de l'Inde suite aux primaires l'année dernière.

 

Elle en reviendra toute neuve (il paraît qu'elle est en forme) et prête à reprendre le combat. Il y a fort à parier que son destin la ramènera sur la route de son François Hollande, tant leurs trajectoires sont depuis toujours intimement liées, tant ses deux personnages si différents se rejoignent toujours, entre politique et vie privée.

 

Les médias, eux, ne l'ont pas oublié : en témoignent les nombreuses radios et télés qui lui ont lancé une invitation pour être les premiers à l'entendre à son retour d'Afrique du Sud la semaine prochaine... Et ce livre de Sylvain courage qui lui est consacré.

 

Comme me le disait récemment un proche de Royal, "Ségolène est un phénix, elle renait toujours de ses cendres". Certes... Mais cela ne m'empêchera pas, en attendant son retour, de continuer à lui chanter cette chanson de Barbara, une petite larme à l'oeil :

 

"Dis quand reviendras-tu, dis au moins le sais-tu...".

 

 

COMME, GUILLAUME GAROT, DOMINIQUE BERTINOTTI, NOUS LES SEGOLENISTES, NOUS AVONS LE DEVOIR DE FAIRE RENAÎTRE DANS LA VIE POLITIQUE NOTRE LEADER SEGOLENE ROYAL ...

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 06:35

HOLLANDE L'A PROMI : LE NON CUMIL DES MANDATS PASSERA PAR LA LOI ...

 C'est une promesse du candidat Hollande qui a été réaffirmée par Jean-Marc Ayrault. Et voilà que des élus PS renâclent. Un bien mauvais signal.

François Hollande et Jean-Marc Ayrault, le 12 juin à Paris . (JACQUES BRINON / POOL / AFP)

François Hollande et Jean-Marc Ayrault, le 12 juin à Paris . (JACQUES BRINON / POOL / AFP)

SUR LE MÊME SUJET

Les socialiste ont décidément l’art de se tirer à répétition des balles dans le pied. Solennellement, au terme d’un vote des militants, ils ont décidé de mettre fin au cumul des mandats qui est une bizarrerie française, qui donne une image très négative des élus et handicape de toute évidence le travail parlementaire en incitant à l’absentéisme des députés et des sénateurs. Cette décision collective a été maintes fois répétée par M.Aubry  première secrétaire et figure parmi les engagements de campagne de F.Hollande. Comme le remarquait Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, mercredi chez Jean-Jacques Bourdin, le non-cumul a aussi l’avantage de renouveler la classe politique, qui en a bien besoin.


Et voilà que plusieurs élus, parmi les plus connus, annoncent leur intention de s’affranchir de cet engagement commun. Beaucoup d’autres ne font pas mystère de leur volonté de biaiser avec la règle ou d’intriguer pour en annuler ou en édulcorer l’application. L’argument généralement avancé en ce sens – l’enracinement local nécessaire des élus nationaux – ne vaut rien. Outre que la constitution prévoit que les députés et les sénateurs sont les représentants, non de leur simple circonscription mais de la nation tout entière, selon une règle établie dès l’origine dans la République française, il est tout à fait loisible aux élus concernés de rester élus locaux pour se vivifier au contact des réalités françaises, mais sans participer à l’exécutif municipal ou régional.


L’opinion, il faut le craindre, sera prompte à en conclure que cette fronde n’a d’autre origine que l’intérêt personnel des dissidents, qui veulent continuer à appuyer leur carrière nationale sur le contrôle de fiefs locaux ou régionaux, ce qui est parfaitement contraire à la logique des institutions et au bon sens élémentaire. En faisant passer leur sort personnel avant l’intérêt de leur parti et de leur pays, ces élus ne se grandissent guère et ajoutent à l’impression d’improvisation et de désordre qui ressort parfois de l’action en cours de la gauche. Le Premier ministre J.M.Ayrault  a fait sur le sujet une claire mise au point en assurant que les engagements du président Hollande seraient tenus. Acceptons-en l’augure…

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 04:15
Hollande contraint d’accélérer

Confrontés à de mauvais sondages, le président et son Premier ministre vont repasser à l’offensive. Grâce, notamment, à la rentrée anticipée du Parlement.

ÉRIC HACQUEMAND | Publié le 29.08.2012, 07h38

Jean-Marc Ayrault et François Hollande sont passés sous la barre symbolique des 50% d’avis favorables.
Jean-Marc Ayrault et François Hollande sont passés sous la barre symbolique des 50% d’avis favorables. | (LP/OLIVIER LEJEUNE.)
Zoom

F.Hollande et Jean-Marc Ayrault accélèrent. Il y a encore deux jours, le Premier ministre assurait à la télévision qu’il n’était pas nécessaire de changer de braquet. Mais, confrontés àune brutale baisse de la popularité dans les sondages du Président    de la République et son Premier ministre ont finalement décidé de réagir afin de répondre à « l’impatience » des Français et ne pas laisser s’installer les doutes. 

 



Rentrée parlementaire avancée

Les parlementaires étaient convoqués en session extraordinaire le lundi 24 septembre. Trop tard pour Hollande et Ayrault, qui, lors de leur traditionnel déjeuner du mardi, hier, ont décidé d’accélérer la cadence : députés et sénateurs feront donc leur rentrée le 10 septembre, avec quinze jours d’avance sur la date prévue. « Nous sommes en situation de répondre à l’impatience des Français. Les textes sont prêts. Pourquoi attendre? » justifie Bruno Le Roux, le patron des députés socialistes. La création de 150000 emplois d’avenir pour les jeunes — présentée ce matin en Conseil des ministres — et la mise à disposition gratuite de terrains de l’Etat pour la construction de logements sociaux seront au menu de cette session avancée. Autant de signaux censés, selon un député chevronné, « montrer que les ministres sont bel et bien au travail ». Notamment grâce à la reprise des questions augouvernement  pour « vanter l’action » de l’exécutif.

Menu législatif étoffé

Une autre promesse du candidat Hollande devrait rapidement faire l’objet d’un examen au Parlement : la mise en place d’une tarification progressive pour l’eau, le gaz et l’électricité.

En clair : plus on consomme, plus on paye et vice versa. « Nous envisageons bien d’inscrire ce texte au menu de la session extraordinaire », confirmait-on hier soir au ministère des Relations avec le Parlement, alors que la préparation de cette loi serait sur le point d’être finalisée. Un choix censé illustrer la volonté de tenir les engagements pris durant la campagne, notamment en matière de défense du pouvoir d’achat, à l’heure où les premiers doutes commencent à s’installer dans la majorité.

Trou d’air

Depuis quelque temps, les sondages ne sont guère flatteurs pour Hollande et Ayrault. Au sortir de l’été et un peu plus de 100 jours après son élection, la cote de confiance de Hollande est passée cette semaine sous la barre symbolique des 50%. Onze points de chute en un mois selon Ipsos, cinq pour l’institut CSA. Plus embarrassante pour le président, la comparaison avec Nicolas Sarkozy. En août 2007, la cote de l’ancien président était encore de 55%, selon CSA. Et ce n’est que sept mois après son élection qu’elle était passée sous les 50%.

En clair, Hollande, qui ne s’attendait pas à disposer du fameux « état de grâce », est sur la mauvaise pente. Prix de l’essence, explosion du chômage, croissance en berne. « Le problème, c’est que jamais un gouvernement n’est entré en piste avec des difficultés aussi importantes depuis des décennies », dédouane François Lamy, le ministre délégué à la Ville. S’ajoutent à la crise les premiers tiraillements dans la majorité, entre socialistes et écologistes.

 

Quelques critiques commencent aussi à poindre sur la visibilité de l’action gouvernementale. Il était donc temps pour l’exécutif de montrer « sa réactivité », selon Kader Arif, et de couper court à la « petite musique » de la passivité. Sans toutefois tomber dans l’agitation. « L’affolement n’est pas l’action, estime le ministre délégué aux Anciens Combattants. Le président et le gouvernement inscrivent leur action dans la durée. » Le président interviendra à la télévision pour le redire, durant la première quinzaine de septembre, selon l’Elysée. En espérant enrayer sa dégringolade sondagière.

 

Le problème c'est que F.Hollande, ont simplement remis à jour l'exacte programme de Jospin en 1997, ils ne se sont même pas rendu compte que le monde avait changé, en 2O17, la gauche obtiendra le même résultat qu'en 2002 ...

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 16:21
Carburants: une baisse de 6 centimes, partagée entre Etat et pétroliers

Les prix des carburants vont diminuer de 6 centimes par litre à la pompe dès maintenant et pour trois mois, avant la mise en place d'un mécanisme pérenne, a annoncé mardi le gouvernement après une réunion avec les industriels, qui financeront ce coup de pouce avec l'Etat.

Photographe : Jacques Demarthon :: Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, avec ses collègues Delphine Batho (Ecologie et Energie) et Benoît Hamon (Consommation) à la sortie de la réunion sur le prix des carburantsphoto : Jacques Demarthon, AFP

"Les prix baisseront jusqu'à 6 centimes à la pompe, 3 centimes pour les pétroliers et 3 centimes pour l'Etat. C'est un effort substantiel" et "concrètement, c'est un euro et demi de moins" pour un plein de 25 litres, a annoncé le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, à la presse en fin de matinée.

"Cette décision sera applicable dans les 24 heures et donc les prix à la pompe vont baisser maintenant", a-t-il ajouté, précisant que cela représenterait pour l'Etat "un effort qui sera d'environ 300 millions d'euros".

Cette diminution des prix à la pompe est un peu plus étoffée que la fourchette de 2 à 4 centimes évoquée la veille par le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, mais il est peu probable qu'elle satisfasse les associations de consommateurs, alors que le prix du gazole a battu la semaine dernière un nouveau record, à près de 1,46 euro le litre.

  • voir (3 
  • lire (25 
  • 28 aoû 15:02
    afp

    Carburant: "jusqu'à 6 centimes" de baisse sous 24 heures

     
  • 28 aoû 12:33
    BFMTV

    Prix des carburants : baisse immédiate "jusqu'à 6 centimes" par litre (Moscovici)

     
  • 26 aoû 07:17
    BFMTV

    Carburants : les prix baisseront dès mardi

     

"Ce sera à chaque opérateur d'annoncer jusqu'où il pourra aller" dans la baisse des carburants, a indiqué de son côté le président de l'Union française des industries pétrolières, Jean-Louis Schilansky, à l'issue d'une réunion à Bercy sur le sujet. "J'espère que ce sera sensible pour le consommateur", a-t-il ajouté, en confirmant que la baisse serait "immédiate".

Le gouvernement demandait aux professionnels du secteur un geste pour lutter contre la cherté des carburants, après s'être engagé de son côté à diminuer de quelques centimes la fiscalité sur le gazole et l'essence. Ce dispositif a été préféré au blocage des prix qui avait été promis par François Hollande avant son élection, trop compliqué à mettre en oeuvre.

Divergences de vue des industriels

Les magasins Leclerc et Système U avaient lundi devancé l'appel du gouvernement, en s'engageant à vendre le carburant à prix coûtant. Des déclarations qui avaient été jugées prématurées par les enseignes rivales, alors que les marges des stations-service sont très faibles, de l'ordre d'un centime d'euro par litre.

Toutes enseignes confondues, la grande distribution réalise environ 60% des ventes de carburant dans l'Hexagone, devant les compagnies pétrolières (30%) et les autres détaillants (10%).

Sans attendre le verdict, les associations de consommateurs ont prévenu qu'une baisse de quelques centimes serait très loin du compte, alors que le pouvoir d'achat est malmené de toutes parts, et ont demandé des mesures de plus long terme pour lutter contre la flambée des prix à la pompe.

"Nous sommes certains que ce ne sera pas suffisant et nous avons peur que cette légère baisse suscite beaucoup de désillusions", a lancé lundi Michel Fréchet, président de la Confédération générale du logement (CGL), tandis que l'association Familles rurales affirmait qu'en dessous de 10 centimes par litre, il n'y aurait "aucun impact" sur le pouvoir d'achat des ménages.

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 18:03

      UNE AUTRE POLITIQUEPaul-Allies.JPG EST POSSIBLE

La Convention pour la 6° République (C6R) a publié le communiqué suivant après avoir suivi avec une particulière attention l’installation de la « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique » définie par le décret du 16 juillet 2012.


Elle concerne en effet directement les annonces faites par François Hollande durant sa campagne. La C6R leur avait accordé un grand intérêt et les avait soutenues tant elles semblaient rompre avec une passivité récurrente de la Gauche au pouvoir vis-à-vis d’un régime présidentialiste anachronique. La méthode elle-même semblait nouvelle puisque le futur président de la République sollicitait par avance l’action de sa majorité parlementaire pour mettre en œuvre et étendre ces réformes. Le temps de ces espoirs est-il révolu ? La « commission Jospin » est à la fois décevante et inquiétante.


Décevante, elle l’est dans la mesure où elle confisque la responsabilité des parlementaires au profit d’une improbable commission de techniciens et d’experts. Les élus de la Nation auront au mieux le choix d’amender des projets de loi rédigés en la forme par six haut-fonctionnaires rapporteurs.  On cherche en vain la présence de « personnalités représentatives de sensibilités diverses » (selon les termes du président de la République dans sa lettre du 16 juillet), sensibilités dont le Parlement est normalement le siège légitime. De ce point de vue, les commissions Vedel (installée par Mitterrand en 1992) et Balladur (installée par Sarkozy en 2007) étaient autrement plus ouvertes ; à tous les sens du terme : elles ont procédé à des auditions d’ONG et de praticiens et elles ont tenu la presse informée de leurs travaux, ce qui ne sera pas le cas en l’occurrence. Si l’on ajoute à leurs rapports (dont beaucoup de mesures sont restées lettre morte),   celui de la commission Sauvé (« pour la prévention des conflits d’intérêt dans la vie publique ») rendu le 26 janvier 2011, on dispose d’un ensemble très complet de dispositions susceptibles de corriger de nombreux défauts de la V° République. Au lieu de s’en saisir, la commission Jospin semble renouer avec la fatale conception d’une Gauche qui considère que la réforme constitutionnelle est une affaire juridique plus que politique ; qu’elle n’est en tout cas pas un enjeu démocratique.


Et c’est en ce sens qu’elle est inquiétante. La déclinaison de ses missions est une restriction du champ des réformes voulues par François Hollande : les nouveaux droits parlementaires pour enquêter sur l’action du gouvernement et les « dysfonctionnements » de l’administration, le renforcement de la garantie de  l’indépendance de la justice (réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature) et des médias, le droit de vote des non-nationaux aux élections locales, l’extension du contrôle parlementaire des nominations du ressort du Président, l’inscription dans la Loi fondamentale de dispositions sur la laïcité, de la notion de « démocratie sociale », l’abrogation du terme de « race », la ratification de la Charte européenne sur les Langues régionales ; tout ceci a disparu. Le statut pénal du chef de l’Etat et la suppression de la Cour de justice de la République seront un « sujet d’interrogation ». La commission formulera « des propositions permettant d’assurer le non-cumul des mandats » alors même que toutes les forces politiques de gauche et les socialistes en particulier ont adopté des mesures très précises et détaillées en la matière. Par contre un soin particulier sera accordé à un « meilleur déroulement de l’élection présidentielle » depuis les parrainages jusqu’à l’harmonisation de son calendrier avec celui des législatives.

Des questions essentielles concernant le Conseil Constitutionnel ou le référendum d’initiative populaire ne sont même pas posées.


Faut-il faire son deuil de l’espoir soulevé par une campagne qui avait remis un grand nombre de sujets institutionnels dans le débat public ? Faut-il attendre le 15 novembre prochain, date de remise du rapport de la commission pour démocratiser la discussion de son contenu ? La C6R déplore la méthode et la restriction des ambitions d’une réforme de la République qui, sans coûter un Euro au contribuable, est la voie d’un retour de la confiance du citoyen dans la vie politique.

Le 30 juillet 2012

Source:http://www.mediapart.fr/

Partager l'article ! UNE AUTRE REPUBLIQUE EST POSSIBLE: Professeur à l'Université de Montpellier. Secrétaire national adjoint à la Rénovation d ...

Publié dans : le parti socialiste 
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